{{Lettre à Amunis}} — Il y a deux voies qui s’ouvrent dans la vie : l’une plus ordinaire et terre à terre, le mariage, l’autre angélique et la plus élevée qui soit, la virginité ; si donc quelqu’un choisit la vie du monde, c’est-à-dire le mariage, il ne mérite aucun reproche, mais il se prive de bien des grâces. Il en recevra sans doute, car lui aussi portera du fruit, à trente pour un. Mais celui qui aura embrassé la vie pure et au-dessus du monde, fût-elle rude en comparaison de la première et difficile, celui-là aura des grâces plus admirables : il portera un fruit parfait, le centuple.