Quand ensuite de louables écrivains et d’estimables défenseurs de la vérité veulent essayer de prouver qu’il y a un Dieu, et déduire de son existence toutes les conséquences qui en résultent, ne trouvant plus cette âme humaine assez régulièrement harmonisée pour leur servir de témoignage, ils se reportent sur la nature et sur des spéculations puisées toutes dans l’ordre externe. C’est pour cela que dans nos siècles modernes, nombre d’excellents esprits ont employé toutes les ressources de la logique, et ont mis à contribution toutes les sciences extérieures, pour tâcher d’établir solidement l’existence de la Divinité ; et cependant, malgré ces nombreux témoignages, jamais l’athéisme n’a eu plus de vogue et n’a autant étendu son empire. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Ce serait donc déjà une grande gloire pour notre espèce, comme ce serait une grande sagesse dans la Providence, que toutes les preuves prises dans l’ordre de ce monde fussent si défectueuses. Car si ce monde avait pu nous offrir des témoignages complets de la Divinité, elle se serait contentée de ce témoin ; et elle n’aurait pas eu besoin de créer l’homme. En effet, elle ne l’a créé que parce que l’univers entier, malgré toutes les magnificences qu’il étale à nos yeux, n’aurait jamais pu manifester les véritables trésors divins. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Aussi, malgré la célébrité des beaux génies qui ont fait la glorieuse entreprise de défendre la Divinité par les simples lois de la nature, il n’y a pas une de leurs démonstrations prises dans cet ordre externe, qui ne laisse quelque chose à désirer, non pas par l’insuffisance de ceux qui les ont avancées, mais par l’ordre nécessairement limité dans lequel ils les ont puisées, et parce qu’elles ne peuvent tout au plus prouver, dans le suprême Agent, que ce qui n’est, pour ainsi dire, que la moins saillante de ses facultés, savoir, la puissance. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Cela nous montre également combien l’Homme-Esprit doit se trouver extraligné en étant emprisonné par les éléments matériels, et combien ces éléments matériels ou ce monde-ci est insuffisant pour signaler la Divinité : aussi, rigoureusement parlant, nous ne sortons jamais de l’autre monde ou du monde de l’Esprit, quoique si peu de gens croient à son existence. Nous ne pouvons douter de cette vérité, puisque, même pour faire valoir les preuves que nous tirons de la matière ou de ce monde-ci, nous sommes obligés de lui prêter les qualités de l’esprit ou de l’autre monde. La raison en est que tout tient à l’esprit, et que tout correspond à l’esprit, comme nous le verrons par la suite. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Que dis-je, l’intelligence de l’homme ? Serait-ce même avec les plus parfaits des livres qu’elle pourrait s’ouvrir ? Elle s’est obscurcie, elle s’est assimilée à celle de l’enfance. L’enfant, comme le sauvage, ne peut rien comprendre que par des signes substantiels ou même grossiers, et que par la vue de l’objet même qu’on veut lui faire connaître. Sa pensée n’est encore que dans ses yeux. Ne cherchez pas à traiter l’intelligence de l’homme autrement que celle de l’enfant et du sauvage. Développez en lui et devant lui les puissances actives de la nature, les puissances actives de l’âme humaine, les puissances actives de la Divinité, si vous voulez qu’il connaisse Dieu, l’homme et la nature. Sa raison est morte sur tous ces objets ; vous perdrez tous vos soins, si vous vous bornez à lui en parler. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Mais si vous êtes du nombre de ces ouvriers, n’oubliez pas, quand vous aurez ouvert les régions de la nature, les régions de l’esprit, les régions même de la Divinité : quand vous viendrez nous en raconter les merveilles, quand vous prendrez la plume pour nous les décrire ; n’oubliez pas, dis-je, à quel prix vous en aurez obtenu la connaissance ; n’oubliez pas que vous n’avez acquis le droit d’en parler, qu’après avoir versé dans ces laborieuses et utiles recherches vos sueurs et votre sang ; n’oubliez pas même que vous ne devez pas cesser, en les décrivant, de verser ces sueurs et ce sang pour recueillir de nouvelles perles dans cette mine inépuisable à laquelle vous êtes condamnés de travailler tous les jours de votre vie. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
C’est aussi le seul moyen par lequel les plans divins peuvent se remplir, puisque l’homme est né pour être le principal ministre de la Divinité ; car aujourd’hui même le corps matériel que nous portons est bien supérieur à la terre. Notre esprit animal est bien supérieur à l’esprit de l’univers par sa jonction avec notre esprit animique, qui est notre vraie âme ; et notre esprit animique est bien supérieur aux anges. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Il n’y a que cette base, retaillée de nouveau, qui puisse servir de fondement à ton édifice. Si elle n’est pas unie et d’aplomb, jamais cet édifice ne pourra s’élever. Non, ce n’est que dans la lumière interne de ton être, que la Divinité et les puissances merveilleuses qui la suivent partout, puissent se faire sentir de toi dans leur vive efficacité. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Si tu n’oses pas habiter toi-même dans cet asile, si tu ne peux y faire pénétrer tes regards, ou si tu crains même de les y porter, tant ils auraient de peine à y rencontrer un libre accès, comment voudrais-tu que la Divinité y fût plus à son aise que toi, et qu’elle s’accommodât mieux que toi à tes propres ténèbres et aux obstacles qui te repoussent, elle qui est si entièrement et si radicalement pure et lumineuse ; elle qui ne peut développer les merveilles de son existence que dans des atmosphères qui soient affranchies de toute entrave, et qui soient libres comme elle-même ? PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
O homme ! arrête-toi au milieu des abîmes où tu t’es plongé, si tu ne veux pas t’y plonger encore davantage. Songe que ton oeuvre était simple en sortant des mains de ton principe ; songe qu’elle est devenue triple par tes imprudences et tes abominations ; car tu as désormais, premièrement, à te régénérer toi-même ; secondement, à régénérer l’univers ; troisièmement, à monter ensuite au rang d’administrateur des trésors éternels, et à admirer les vivantes merveilles de la Divinité. PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Comment le Ministère de l’Homme-Esprit revivifié, ne s’étendrait-il pas sur toutes les espèces de phénomènes qui peuvent se manifester dans la nature, puisque notre véritable régénération consiste à être réintégrés dans nos droits primitifs, et que les droits primitifs de l’homme l’appelaient à être l’intermède et le représentant de la Divinité dans l’univers ? PREMIÈRE PARTIE – De la Nature
Et ici nous sommes obligés de rappeler que les éternelles puissances génératrices de cet Être universel reposent, comme tout ce qui existe, sur deux bases fondamentales que dans l’esprit des choses, nous avons indiquées sous les noms de la force et de la résistance ; et que Jacob Boehme, en les appliquant à la Divinité, représente sous les noms du double désir qu’elle a de rester dans son propre centre, et d’y développer cependant ses universelles splendeurs ; sous les noms d’âpreté et de douceur ; de ténèbres et de lumière ; et même sous les noms d’angoisses et de délices, de colère et d’amour, quoiqu’il dise sans cesse que dans Dieu, il n’y a ni âpreté, ni ténèbres, ni angoisses, ni colère, et qu’il ne se serve de ces expressions que pour désigner des puissances qui sont diverses, mais qui, agissant simultanément, offrent, et offriront éternellement la plus parfaite unité, non seulement avec elles-mêmes, mais encore avec cet universel et éternel esprit, qu’elles n’ont jamais cessé et qu’elles ne cesseront jamais d’engendrer. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
La race sainte de l’homme qui avait été engendrée dans la source de l’admiration et dans la source du désir et de l’intelligence, avait donc été établie dans la région de l’immensité temporelle comme un astre brillant, afin qu’elle y répandit une céleste lumière ; enfin, l’homme était cet être qui avait été placé entre la Divinité et l’ancien prévaricateur et qui à son gré pouvait produire dans la région de l’esprit, les traits imposants de la foudre et des éclairs, et la sérénité des plus douces températures, couvrir de chaînes les coupables et les plonger dans les ténèbres, ou graver sur les régions paisibles les signes de l’amour et des consolations. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Car ces sortes de personnes sont loin de soupçonner ce grand secret divin, dont il est parlé dans l’esprit des choses, et par lequel la Divinité permet souvent que des êtres innocents deviennent victimes de ces terribles fléaux, ainsi que des grandes catastrophes de la nature, afin qu’en étant précipités avec les coupables, ils les préservent par leur pureté d’une plus grande corruption, comme nous avons soin de couvrir de sels purificateurs les substances alimentaires que nous voulons conserver, et qui sans cela se détruiraient par la putréfaction. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Tantôt enfin rassemblant toutes ces iniquités à la fois, elle aura su, pour en assurer le succès, les colorer d’une apparente piété, sous l’ombre de laquelle elle aura conduit l’homme à des pratiques révoltantes et inhumaines, tout en lui persuadant que par le prix et la quantité des victimes, il se rendait d’autant plus cher à la Divinité ; d’ailleurs, étant liée à toutes les substances et à toutes les matières des sacrifices, comme l’action régulière, elle aura pu appuyer et confirmer toutes ces fausses insinuations par des manifestations visibles et d’autant plus efficaces qu’elles s’accordaient avec les sentiments intérieurs et les mouvements secrets que le sacrificateur avait déjà reçus. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Enfin, qu’on daigne jeter un coup d’oeil sur notre globe, on n’y trouvera peut-être pas un seul point qui n’offre encore des vestiges de la vengeance céleste contre les malheureux qui ont été assez insensés et assez coupables pour s’unir avec l’adversaire de la Divinité et ce tableau du globe sera une histoire parlante, encore plus certaine que celle que les livres nous ont transmise, et nous démontrera cette universalité de crimes dont ces livres ne nous instruisent point, ou qu’ils ne nous peignent qu’en abrégé, et comme par extrait. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Telle est, n’en doutons point, la source de plusieurs religions et de plusieurs cultes sur la terre, ainsi que des atrocités dont elles ont été pieusement accompagnées ; car il faut soigneusement distinguer ces abominations secondaires d’avec celles du premier rang que nous avons déjà observées, et qui attaquaient volontairement la Divinité au premier chef ; au lieu que les secondes semblent n’avoir d’autre effet que d’égarer l’homme et de le priver du fruit des plans de cette Divinité, ce qui n’est l’attaquer qu’au second chef. Mais aussi elles paraissent remplacer par leur nombre et leur immensité, ce qu’elles ont de moins dans leur importance. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
L’origine des apothéoses se trouve également dans cette source, parce que l’opérant a souvent été pris pour l’être même qui était l’objet du culte. Ainsi l’on reconnaît presque parmi tous les peuples une Divinité visible et une Divinité invisible ; on trouve dans le nord deux Odin ; l’un, Dieu suprême ; l’autre, conquérant ; on trouve de même deux Jupiter chez les Grecs, deux Zoroastre chez les Perses, deux Zamolxis chez les Thraces, etc. (Edda. , p. .) SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Secondement, le sang des prophètes opérait sur le peuple d’une manière plus salutaire que le sang des victimes lévitiques, parce que le sang et la vie de l’homme servant de siège à la propre image de la Divinité, ne pouvait être versé sans faire jour aux saintes influences que les âmes des justes répandent naturellement autour d’elles ; et si les sacrifices des animaux avaient pu ouvrir au peuple Hébreu la région de l’esprit, le sang et la voix des prophètes lui ouvraient les avenues de la région divine. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Car il veut, cet esprit, que nous annoncions la mort du Christ à nos iniquités, pour les chasser loin de nous ; aux hommes de Dieu de tous les âges, pour qu’ils soient présents activement dans notre oeuvre ; à la Divinité, pour lui rappeler que nous sommes rachetés à la vie, puisqu’elle a mis elle-même son sceau et son caractère dans le libérateur qu’elle a choisi ; enfin, il veut que nous annoncions universellement cette mort à l’ennemi, pour le faire fuir de notre être, puisque tel a été l’objet de la mort corporelle du réparateur. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Ces secours sont fondés sur les étincelles de vie et de lumière que notre appel à la loi de l’esprit a semés en nous, et qui ne s’y éteignant pas tout à fait malgré nos égarements, fermentent d’autant plus par la contrainte et le tourment de nos divers esclavages, et jettent par ce moyen quelques rayons que la Divinité reconnaît pour être à elle, et qui l’engagent à descendre pour venir au secours de sa misérable créature. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Les âmes humaines qui secondent ce zèle de la Divinité, ont alors de grands fardeaux à porter et de grands travaux à soutenir ; mais elles ont aussi de grands salaires à attendre et de grands appuis à espérer dans leur oeuvre, car elles y sont soutenues par un grand mot d’ordre, qui, quand il se prononce sur elles, met en jeu et en activité toutes leurs forces et toutes leurs puissances ; c’est là ce qui devrait faire journellement le soutien, la vie et la lumière de l’homme ; comme dans le régime militaire, le mot du commandant fait la sûreté de toute son armée. SECONDE PARTIE. De l’Homme.
Toutes les sensibilisations spirituelles, qui ne sont que les productions des opérations de la Divinité, ont pour but d’avertir les régions que l’être existe, et qu’il est présent ; elles l’oublieraient sans cela, comme nous l’oublierions nous-mêmes à cause de sa sublime existence ; vérité qu’on peut étendre jusqu’aux sensibilisations physiques, et à l’existence de notre être corporel, de même qu’à l’existence de toute la nature, puisque chacune des sensibilisations que nous voyons, que nous entendons, que nous goûtons, n’est qu’un avertissement et une expression de l’être tandis que sans cela nous sommeillerions près de lui, et nous serions comme étant sans lui, tant il est, non pas loin, mais séparé et distinct de nous. TROISIÈME PARTIE. De la Parole.
Le feu de ces nuages fermente ; il éclate : la source s’entrouvre, et il en découle mille ruisseaux de rosée divine qui descendent sur l’homme et qui l’inondent ; ces ruisseaux vivifiants s’introduisent en lui et le pénètrent, comme font les pluies matérielles pour les champs terrestres. C’est le zèle et le désir de l’homme qui est le premier centre et le premier noyau de ces nuages si salutaires ; c’est lui qui attire et fixe les vapeurs divines et spirituelles qu’il a le pouvoir de convoquer et de mander, pour ainsi dire, de toutes les contrées où Dieu agit, c’est-à-dire de l’entière universalité des choses. C’est là un des plus beaux privilèges de l’homme, et celui qui lui montre de la manière la plus convaincante comment il a été investi du droit d’être l’image et le représentant de la Divinité. TROISIÈME PARTIE. De la Parole.
Pour toi, l’homme de désir, tels sont les sentiers que tu suis, et non seulement tu conserves des traces réelles de ta véritable destination, mais tu sais par expérience, autant que par persuasion, que tous ceux de nos instants qui ne sont pas pour Dieu sont contre Dieu, puisque le seul objet de notre existence est d’aider à Dieu à rentrer dans son royaume, et à se rétablir universellement sur son trône. Aussi tu ne cesses de dire : “Pleurez, pleurez, prophètes ; pleurez, âmes de désir, de ce que le moment n’est pas encore venu, où ta parole puise verser sur la terre toutes ses richesses ; elle pleure encore plus que vous de se voir ainsi contrariée dans son amour. ” — “Ma pensée s’est déterminée, par une sainte et ferme résolution, à se porter toute entière à l’avancement de son oeuvre ; elle s’y est fixée, et a juré de ne jamais plus s’en détourner. Ma pensée posera son feu sur toutes les matières combustibles et étrangères à mon essence. ” — “Elle l’y laissera jusqu’à ce qu’elles s’échauffent et qu’elles s’embrasent, et jusqu’à ce qu’il se fasse au milieu de toutes ces matières combustibles une explosion universelle qui, à chaque instant de mon existence, fasse entendre les sons les plus imposants.” — “Pourquoi le feu de ma pensée n’opérerait-il pas une semblable explosion ? Ne vois-je pas un feu périssable se poser sur les nuages et les faire voler en éclats ? ” — “Et toi, pensée de l’homme ; toi, rayon vivant, sorti d’un feu plus vivant encore que toi-même, tu aurais moins de privilège que le feu de la nature, de qui un jour les yeux de la Divinité se détourneront et il ne sera plus ! ” — “Non, non, sens ta dignité, sens ta grandeur, porte-toi toute entière vers le but de ton oeuvre et de ton avancement. Ils sont là, les ennemis de ton oeuvre et de ton avancement : quand même ils ne seraient plus identifiés avec toi, ils se sont emparés du seul poste qui soit fait pour toi, et ils n’oublient rien pour t’empêcher d’y rentrer.” — “Ne te détourne point de ton oeuvre, jusqu’à ce que tu aies tellement nettoyé ce poste, que toi seule y conserves de l’autorité, et que jusqu’aux moindres traces de tous les pas de l’ennemi en soient effacées.” — “Aie soin même d’allumer des feux purificateurs dans tous les lieux où il aura habité et par lesquels il aura passé, parce que ce poste, après avoir été un champ de meurtre et de carnage, doit devenir le temple de la paix et de la sainteté.” — “LA SAINTETÉ DE LA PAROLE, voilà le feu qu’il faut allumer dans tous les lieux où l’ennemi aura habité et par lesquels il aura passé ; et même ce mot seul le fera fuir et lui fera abandonner son poste.” — “N’en prononce plus d’autre le reste de tes jours ; ne séjourne plus parmi les ténébreuses opinions des hommes, laisse-là leurs obscures recherches. Tu es sûr d’être dans la ligue de vie, dès que ton coeur aura prononcé ce mot, LA SAINTETÉ DE LA PAROLE !” — “Les ténébreuses opinions des hommes et leurs obscures recherches t’imprégneraient de leurs confuses ignorances ; ne tourne plus la tête derrière toi, dès l’instant que tu as mis la main sur le timon de la charrue” — “Que la paix règne entre toi et tous ceux qui croiront à LA SAINTETÉ DE LA PAROLE, et que toutes les diversités d’opinions disparaissent. Naaman, général du roi de Syrie, avait cru à LA SAINTETÉ DE LA PAROLE : aussi, quand il demande à Élisée, qui l’avait guéri de la lèpre, s’il lui sera permis désormais d’aller, avec le roi, adorer dans le temple de Remmon, le prophète lui répond : Allez en paix. ” — “Que les fantômes, que les illusions de tous les mondes, que les puissances déchaînées des abîmes se présentent devant toi : il faut désormais qu’elles s’y présentent en vain, parce qu’il faut qu’elles te trouvent à ton poste, et qu’elles sachent que tu y veux demeurer pour l’éternité” TROISIÈME PARTIE. De la Parole.