chair

Ce n’est point dire pour cela que les vertus pures et régulières soient renfermées et ensevelies dans le sang des animaux, comme plusieurs l’ont pensé et le pensent encore, puisqu’il en est même, tels que les Indiens, qui croient que des esprits de tout genre y sont placés pour les habiter ; mais c’est faire présumer seulement que toutes ces actions pures et régulières sont attachées aux classes et aux individus de ces animaux, et qu’en rompant la base qui les fixe, elles peuvent devenir utiles à l’homme ; c’est dans ce sens qu’il faut entendre le passage de nombres (ch. : .) que le sang a été donné pour l’expiation de l’âme ; car il ne faut pas confondre l’âme de la chair, et par conséquent l’âme des animaux avec les actions régulières et extérieures qui les gouvernent. SECONDE PARTIE. De l’Homme.

Après être devenu principe de vie corporelle, il a fallu qu’il devînt élément terrestre, en s’unissant à la région élémentaire ; et de là il a fallu qu’il se fit chair dans le sein d’une vierge terrestre, en s’enveloppant de la chair provenue de la prévarication du premier homme, puisque c’était de la chair, des éléments, et de l’esprit du grand monde qu’il venait nous délivrer. Et sur ceci je ne puis que renvoyer à Jacob Boehme qui a répandu sur ces objets des lumières assez vastes et assez profondes pour dédommager les lecteurs de toutes les peines qu’ils pourront prendre. SECONDE PARTIE. De l’Homme.

Aussi cette institution de la nouvelle alliance a pour signes quatre grandes unités en efficacité sur nous ; savoir : – La double relation élémentaire qui nous est communiquée par les deux substances ; – Les correspondances de tous les élus, qui depuis l’origine du monde ont assisté au sacrifice ; qui sont assis à la table sainte, et font de là refluer sur notre coeur les paroles sacrées dont ils ont été les témoins, et qui sont probablement supérieures à celles connues dans la consécration ; – L’élément pur ou la vraie chair et le vrai sang qui corrobore toutes nos facultés d’intelligence et d’activité dans l’oeuvre ; – Enfin, le divin agent lui-même, qui sous l’oeil du père répand partout la sanctification dont il a reçu le sceau et le caractère, et qui étant à la fois l’auteur, le ministre et le fondateur de ce signe de son alliance, rétablit par là en nous le poids, le nombre et la mesure. SECONDE PARTIE. De l’Homme.

Toutefois il serait bien essentiel que l’opérant répétât sans cesse aux fidèles ces mots de l’instituteur : la chair et le sang ne servent de rien, mes paroles sont esprit et vie ; car combien la lettre des autres paroles a-t-elle tué d’esprits ! Il faut que dans l’opérant, comme dans nous, l’idée et le mot de chair et de sang soient abolis, c’est-à-dire, il faut que nous remontions, comme le réparateur, à la région de l’élément pur qui a été notre corps primitif, et qui renferme en soi l’éternelle SOPHIE, les deux teintures, l’esprit et la parole. Ce n’est qu’à ce prix que les choses qui se passent dans le royaume de Dieu peuvent aussi se passer en nous. SECONDE PARTIE. De l’Homme.