Boehme: Le démon ne peut pas me dérober la lumière

Saint-Martin

XIX, 99. Et quoique le démon ne puisse pas me dérober la lumière ; cependant il me la couvre souvent, avec l’engendrement le plus extérieur et charnel, en sorte que l’engendrement est dans l’angoisse comme s’il était prisonnier.

100. C’est de lui seul que viennent ces coups, par le moyen desquels le grain de sénevé est recouvert : ce qui a fait dire aussi au saint apôtre Paul, qu’il recevait de grands assauts dans sa chair, et qu’il avait prié le seigneur de l’en délivrer, sur quoi le seigneur lui avait répondu que sa grâce lui suffisait (2 Cor. 12. 7-9). (Jacob Boehme, Aurore)


John Sparrow

122. And though the devil cannot take the light from me, yet he often hideth or eclipseth it with the outward and fleshly birth or geniture, so that the astral birth or geniture is in anxiety, and in a strait, as if it were captivated or imprisoned.

123. These are only his blows and strokes, whereby the mustard – seed is overwhelmed, covered and obscured: Concerning which also the holy Apostle Paul saith, [Cor. xii. 7-9] that a great thorn was given him in his flesh, and he besought the Lord earnestly to take it from him, whereupon the Lord answered, Let my grace be sufficient for thee.