{{De l’excellence des moines — C. 3.}} Ainsi l’impulsion désordonnée des sens a coutume de causer la pensée passionnée, le mauvais désir, et celui-ci la délectation et encore le consentement, dont la suite est le péché d’action ; et dès que celui-ci s’annonce, il faut tout de suite le faire cesser en détournant le regard, cause de tout l’enchaînement que nous avons dit, avant qu’il se soit affermi et qu’il soit difficile de le faire reculer ; car ce qui n’est pas gravé par la vision, ne donne probablement pas à l’âme tant de mal et de souci.