Tout à l’heure, le texte portait : « que les eaux produisent des êtres vivants qui rampent et des oiseaux volant sur la terre au firmament du ciel », mais il porte maintenant : « que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, des quadrupèdes et des êtres qui rampent et des bêtes de la terre selon leur espèce ». Pour ce qui est des êtres produits par l’eau, nous avons dit qu’il fallait les interpréter comme les mouvements et les pensées de notre esprit qui viennent de l’intime du coeur. Quant à ce qui est dit maintenant : « que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, des quadrupèdes, des êtres qui rampent et des bêtes de la terre selon leur espèce », je pense qu’il faut entendre par là les mouvements de notre homme extérieur, autrement dit de l’homme charnel et terrestre. Car là où il est question de la chair, il n’est pas fait mention d’oiseaux mais seulement de quadrupèdes, de bêtes qui rampent et de bêtes de la terre. Au dire de l’Apôtre, « le bien n’habite pas dans ma chair » et « la SAGESSE de la chair est ennemie de Dieu » ; aussi, ce que produit la terre, c’est-à-dire notre chair, c’est ce qui fait l’objet de ce commandement du même apôtre : « Faites mourir vos membres, ce membres de l’homme terrestre, la fornication, l’impureté, la luxure, l’avarice, l’idolâtrie » et le reste. Homélies sur la Genèse: I – LA CRÉATION Le premier jour.
Une tradition nous dit – et la chose n’est pas sans vraisemblance – que le bas de l’arche, construit en double épaisseur comme nous l’avons vu et appelé « à double voûte » – tandis que le haut était dit « à triple voûte » – fut ainsi doublé pour la raison suivante : tous les animaux passèrent dans l’arche une année entière, et il était certes nécessaire de s’approvisionner en vivres pour toute l’année, et non seulement de prévoir les vivres, mais de constituer des lieux pour recevoir les produits des digestions, en sorte que les animaux même, mais surtout les hommes, ne soient pas incommodés par l’odeur insupportable du fumier. La tradition rapporte donc que la partie la plus basse, dans la cale, fut réservée aux nécessités de cet ordre, celle qui se trouvait immédiatement au-dessus étant assignée à la conservation des vivres. Car il paraissait bien nécessaire, pour les bêtes qui se nourrissent ordinairement de viande, d’introduire des animaux en surnombre dont la viande servirait de nourriture et permettrait aux autres de subsister pour conserver la race ; ainsi, pour chaque espèce, fut-on obligé de conserver le genre d’aliments que requéraient les besoins ordinaires. La tradition rapporte que les parties inférieures, dites « à double voûte », furent destinées à cet effet. Les parties supérieures, au contraire, furent affectées au logement des bêtes et des animaux : là, au bas, logeaient les bêtes sauvages et féroces et les serpents ; immédiatement au-dessus étaient les étables des animaux plus tranquilles ; enfin, au sommet, il y avait l’habitation des hommes, ce qui est bien normal puisque, par la dignité de sa raison, l’homme prévaut sur tout. Étant donné que l’homme par sa raison et par sa SAGESSE, tient le premier rang sur la terre, il doit être placé, dans l’arche, au lieu le plus haut, au-dessus de tous les animaux. Homélies sur la Genèse: II – L’ARCHE DE NOÉ Le premier jour.
Donc, Apelles, dans son désir que les écrits de Moïse ne contiennent rien de la divine SAGESSE ni de l’oeuvre du Saint-Esprit, exagère les propos de ce genre et prétend qu’il est tout à fait impossible qu’un si petit espace ait pu contenir tant d’espèces d’animaux et toute la nourriture qui leur était nécessaire pour une année entière. D’après l’Écriture, prétend-il, il dut entrer dans l’arche deux paires de tous les animaux impurs, une paire de mâles et une paire de femelles – c’est ce que veut dire la répétition du texte – et sept paires de tous les animaux purs : or, comment l’espace qui est décrit a-t-il pu contenir seulement quatre éléphants ? Et après avoir ainsi fait la même objection pour chaque espèce d’animaux, il conclut par ces mots : « Il est donc clair que c’est là une fable ; et par conséquent, cet écrit n’est pas de Dieu. » Homélies sur la Genèse: II – L’ARCHE DE NOÉ Le premier jour.
Les anciens disaient donc que Moïse, qui, comme l’atteste l’Écriture, « avait été imbu de la SAGESSE égyptienne », calcula le nombre de ses coudées selon l’art géométrique, dans lequel les Égyptiens excellent tout particulièrement. Or, les géomètres ont une manière de compter qu’ils appellent « proportionnelle », selon laquelle, quand il s’agit de volumes et de surfaces, une coudée représente six coudées en vertu d’une réduction ordinaire ou même trois cents en vertu d’une réduction plus poussée. Si c’est cette manière de compter qui fut observée, l’arche devait avoir en longueur et en largeur des dimensions suffisantes pour contenir les échantillons de repeuplement du monde entier et des exemplaires de tous les animaux vivants. Homélies sur la Genèse: II – L’ARCHE DE NOÉ Le premier jour.
Ceux qui ont pour règle de vie la connaissance raisonnable et qui sont capables de se conduire eux-mêmes tout autant que d’enseigner les autres, sont en très petit nombre : ils reproduisent le petit nombre de ceux qui sont sauvés avec Noé et qui lui sont associés à cause de leur étroite parenté. Ainsi notre Seigneur, véritable Noé, le Christ Jésus, possède-t-il peu de très proches amis, “peu de fils et de parents, qui partagent sa parole et reçoivent sa SAGESSE. Ceux-là toutefois ont atteint le degré le plus haut, ils sont placés au sommet de l’arche. Homélies sur la Genèse: II – L’ARCHE DE NOÉ Le premier jour.
Est équarri ce qui ne peut balancer sur aucune de ses faces et qui, de quelque côté qu’on le tourne, garde constamment et solidement son assiette. Ce sont des bois de cette sorte qui supportent à l’intérieur la charge des animaux et à l’extérieur la poussée des flots. Ils représentent, à mon avis, dans l’Église, les docteurs, les maîtres et les zélateurs de la foi qui, d’un côté, réconfortent les gens de l’intérieur par la parole d’avertissement et la faveur de l’enseignement, et, de l’autre, s’opposent par la force de la parole et la SAGESSE de la raison aux attaques qui viennent du dehors, des gentils et des hérétiques ou de ceux qui soulèvent les flots des objections et les tempêtes des discussions. Homélies sur la Genèse: II – L’ARCHE DE NOÉ Le premier jour.
Telle est la circoncision que l’Église du Christ impose aux oreilles de ses enfants. Et ce sont de semblables oreilles, à mon avis, que le Seigneur réclamait dans ses auditoires quand il disait : « Que celui a des oreilles pour entendre entende ». Car avec des oreilles incirconcises et impures, nul ne peut entendre les paroles pures de la SAGESSE et de la vérité. Homélies sur la Genèse: III – LA CIRCONCISION D’ABRAHAM Le premier jour.
C’est que « la loi est spirituelle » et tout ce qui est arrivé aux anciens leur « est arrivé en figure ». Aussi, voyons si Lot qui n’a pas regardé en arrière ne serait pas le sens raisonnable et l’esprit viril, tandis que sa femme représenterait la chair. Car la chair est toujours tournée vers les vices et, alors que l’esprit se dirige vers le salut, elle regarde en arrière et cherche les voluptés. C’est ce qui a fait dire au Seigneur : « Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas propre au royaume de Dieu », et il ajoute : « Souvenez-vous de la femme de Lot, » Il semble bien que c’est pour marquer qu’elle était insensée qu’elle a été changée en statue de sel, puisque le sel représente la SAGESSE qui lui manquait. Homélies sur la Genèse: V – LES FILLES DE LOT Le premier jour.
– Quant à l’interprétation morale selon laquelle, tout à l’heure, nous avons rapporté Lot au sens raisonnable et à l’esprit viril, et son épouse qui regarde par derrière à la chair adonnée aux concupiscences et aux voluptés, vous qui m’écoutez, ne la recevez pas négligemment. Prenez garde : lorsque vous vous serez enfuis loin des flammes du siècle et que vous aurez échappé aux incendies de la chair, lorsque vous aurez dépassé «la ville de Ségor » « qui est et qui n’est pas toute petite », ce qui représente un certain degré de perfection moyen et honorable, lorsque vous serez arrivés au sommet de la science comme au faîte de la montagne, prenez garde alors d’avoir à faire à ces deux filles de Lot, je veux dire la vaine gloire et sa soeur aînée l’orgueil, qui ne vous quittent pas et qui vous accompagnent même quand vous montez sur la montagne. Prenez garde, tandis qu’assoupis et endormis vous croyez ne rien ressentir ni remarquer, qu’elles ne vous prennent dans leurs embrassements. Si l’Écriture les nomme des filles, c’est qu’elles ne nous viennent pas de l’extérieur mais qu’elles proviennent de nous-mêmes et comme d’une certaine perfection de nos actes. Veillez donc de votre mieux et défendez-vous de leur susciter des enfants, car « leur postérité n’entrera pas dans l’assemblée du Seigneur ». Que si vous voulez une postérité, suscitez-la dans l’esprit, car « celui qui sème dans l’esprit moissonnera, de l’esprit, la vie éternelle ». Et si vous désirez des embrassements, , embrassez la SAGESSE et « dites à la SAGESSE qu’elle est votre soeur », et la SAGESSE dira de vous : « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère et ma soeur et ma mère ». Car cette Sagesse c’est notre Seigneur Jésus Christ, « à qui soit la gloire et la puissance aux siècles des siècles. Ainsi soit-il ». Homélies sur la Genèse: V – LES FILLES DE LOT Le premier jour.
Pour ce qui est de Sara, dont le nom signifie chef de file ou principe dominant, je pense qu’elle représente l’ arete, c’est-à-dire la vertu morale. C’est l’homme sage et fidèle qui s’attache et s’unit cette vertu, tel le Sage qui disait de la SAGESSE : « J’ai cherché à l’avoir pour épouse ». Aussi Dieu dit à Abraham : « Tout ce que te dira Sara, accomplis-le. » Cette parole ne se rapporte pas au commerce charnel, puisque Dieu a déjà prononcé cette autre phrase à l’adresse de la femme à propos de son mari : « Ton désir te portera vers ton mari, et il dominera sur toi. » – Si donc l’Écriture fait de l’homme le maître de la femme, comment se fait-il qu’elle puisse dire cette fois à l’homme : «Tout ce que te dira Sara, accomplis-le » ? C’est que lorsqu’on s’est adjoint la vertu en mariage, il faut accomplir toutes les inspirations qu’elle suggère. Homélies sur la Genèse: VI – ABIMÉLECH ET SARA Le premier jour.
L’Apôtre fait entendre à peu près la même chose quand il dit : « Aussi longtemps que l’héritier est enfant, il ne diffère en rien d’un esclave quoiqu’il soit le maître de tout ; mais il est soumis à des tuteurs et à des curateurs jusqu’au temps marqué par le Père. » Il est donc entant, « celui qui se nourrit de lait » et « ne met pas en pratique la parole de justice », celui qui ne peut pas recevoir « la nourriture solide » de la divine SAGESSE et de la science de la loi, celui qui ne peut pas « comparer les choses spirituelles aux choses spirituelles » et qui ne peut pas encore dire : «lorsque je suis devenu homme, j’ai laissé là ce qui était de l’enfant ». Celui-là « ne diffère nullement d’un esclave ». Homélies sur la Genèse: VII – NAISSANCE ET SEVRAGE D’ISAAC Le premier jour.
« Et il parvint à l’endroit que le Seigneur lui avait fixé, le troisième jour. » Je laisse de côté pour le moment le symbole caché que contient ce troisième jour et je regarde la SAGESSE et les intentions du maître de l’épreuve. Ainsi, alors que tout devait avoir lieu sur des montagnes, il n’y avait pas de montagne aux alentours, et le voyage se prolonge durant trois jours, tout au long desquels le retour incessant des inquiétudes déchire les entrailles paternelles. Pendant ce long délai, le père peut à loisir contempler son enfant ; il prend avec lui ses repas ; et l’enfant, durant les nuits, enlace le cou de son père, se serre contre sa poitrine, repose contre son coeur. Vous le voyez, l’épreuve est au comble. Homélies sur la Genèse: VIII – LE SACRIFICE D’ABRAHAM Le premier jour.
Vous êtes ici, dans l’Église de Dieu, un grand nombre de pères à m’écouter. Voyons il y en a-t-il qui, au simple récit de cette histoire, aient acquis assez de fermeté et assez de force d’âme pour se proposer, au cas où la mort commune et inévitable leur ferait perdre un fils, ce fils fut-il unique et tendrement aimé, pour se proposer Abraham en exemple et se mettre sa générosité devant les veux ? On ne vous demande pas, il est vrai, le geste héroïque d’attacher vous-même votre enfant sur le bûcher, de le serrer, de préparer le glaive, d’écorcher votre fils unique. On ne réclame pas de vous tous ces offices. Du moins, ayez assez de résolution et de fermeté d’esprit pour offrir joyeusement, sans chanceler dans la foi, votre fils à Dieu. Soyez le prêtre de la vie de votre fils : un prêtre qui immole à Dieu ne doit pas pleurer. Voulez-vous être sûrs qu’on demande bien cela de vous ? Écoutez le Seigneur dans l’Évangile :« Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les oeuvres d’Abraham. » EH bien ! voilà une oeuvre d’Abraham. Faites donc les oeuvres qu’Abraham a faîtes, et sans tristesse, « car Dieu aime celui qui donne avec joie ». Et si vous êtes, pour Dieu, autant que lui disponibles, on vous dira à vous aussi : « Monte sur un endroit élevé, sûr la montagne que je te montrerai ; et là, offre-moi ton fils. » « Offre-moi ton fils », non pas dans les profondeurs de la terre ni dans une « vallée de larmes », mais sur les sommets de montagnes élevées. Montrez que votre foi en Dieu est plus forte que vos affections charnelles. Car, au rapport de l’Écriture, tout en aimant son fils Isaac, Abraham préféra l’amour de Dieu à l’amour de la chair ; ce n’est pas dans les entrailles de la chair qu’il aima, mais « dans les entrailles du Christ », c’est-à-dire dans les entrailles du Verbe de Dieu, de la vérité et de la SAGESSE. Homélies sur la Genèse: VIII – LE SACRIFICE D’ABRAHAM Le premier jour.
A qui sait entendre, la voie de l’intelligence spirituelle s’ouvre tout naturellement. Car tous ces actes aboutissent à la vision. Aussi est-il dit que « le Seigneur voit ». Mais la vision que le Seigneur voit est spirituelle, pour que vous aussi vous considériez spirituellement toutes ces choses de l’Écriture. Pas plus qu’il n’y a en Dieu quoi que ce soit de corporel, vous ne devez rien trouver de corporel à tout cela, mais c’est en esprit que vous devez engendrer, vous aussi, votre fils Isaac, lorsque vous vous mettrez à porter « le fruit de l’Esprit, la joie et la paix ». Ce fils, vous ne l’engendrerez en fin de compte – à l’instar de ce qui est écrit de Sara, qu’elle eut Isaac alors que ses possibilités de femme étaient inertes – que si disparaît également de votre âme toute réaction de femme, que s’il n’y a plus rien, dans votre âme, de féminin ni d’efféminé, que si, tout au contraire, vous vous comportez virilement, si virilement vous « ceignez vos reins », si vous avez la poitrine protégée par «la cuirasse de justice » et si vous êtes munis du « casque du salut » et du « glaive de l’esprit ». Si donc en votre âme les réactions féminines cessent de se produire, avec la vertu et la SAGESSE pour épouse, vous engendrez comme fils la joie et l’allégresse. C’est la joie que vous engendrez quand « vous ne voyez qu’un sujet de joie dans les épreuves de toute sorte qui tombent sur vous », et que vous offrez cette joie à Dieu en sacrifice. Homélies sur la Genèse: VIII – LE SACRIFICE D’ABRAHAM Le premier jour.
Sans doute Abraham a-t-il songé à quelque chose de semblable ; il était sage, et partant il savait que nulle limite n’est assignée à la SAGESSE et que la vieillesse ne met pas un terme au savoir. Car celui qui se met ordinairement en mariage de la façon que nous avons dite plus haut en parlant d’Abraham, c’est-à-dire qui garde habituellement la vertu comme épouse, quand peut-il abandonner cette union ? Le dernier sommeil de Sara signifie la consommation de la vertu. Or, celui qui possède une vertu parfaite et consommée doit toujours s’adonner à quelque science. C’est cette science que le langage divin appelle « son épouse ». Homélies sur la Genèse: XI – ABRAHAM ÉPOUSE CÉTHURA – SÉJOUR D’ISAAC AU PUITS DE VISION Le premier jour.
C’est pourquoi l’Écriture mentionne que certains Patriarches ont en même temps plusieurs épouses, et que d’autres, à la mort de leur première femme, en ont pris une seconde ; elle veut indiquer par là en figure qu’il y en a qui peuvent exercer en même temps plusieurs vertus, tandis que d’autres doivent avoir mené l’une à sa perfection pour en pratiquer une autre. Ainsi Salomon, à qui le Seigneur avait dit : « Il n’y a pas eu de Sage comme toi dans le passé, il n’y en aura point à l’avenir », eut, dit l’Écriture, plusieurs épouses à la fois. Le Seigneur lui avait donné une prudence infinie « comme le sable de la mer » pour qu’il jugeât son peuple dans la SAGESSE. Aussi pouvait-il exercer plusieurs vertus ensemble. Homélies sur la Genèse: XI – ABRAHAM ÉPOUSE CÉTHURA – SÉJOUR D’ISAAC AU PUITS DE VISION Le premier jour.
Quant à vous, si vous n’êtes plus de « petits enfants » qui ont encore besoin de « lait », si vous apportez un esprit vigoureux, si, par des études poussées, vous vous êtes au préalable rendus capables de mieux comprendre la parole de Dieu, c’est pour vous aussi qu’il y a « un grand festin ». On ne vous préparera pas les « légumes » des faibles, on ne vous nourrira pas avec le lait des petits enfants, mais le ministre de la parole vous servira « un grand festin ». Il vous parlera de la Sagesse que l’on prêche parmi les parfaits, il vous prêchera « la SAGESSE de Dieu, mystérieuse et cachée », « qui n’est connue d’aucun des princes de ce siècle ». Il vous révélera le Christ sous l’aspect de Celui « en qui sont cachés tous les trésors de la Sagesse ». Homélies sur la Genèse: XIV – APPARITION DU SEIGNEUR A ISAAC – ALLIANCE AVEC ABIMÉLECH Le premier jour.