а) De opif. mundi, 2 (C., I, 2) : L’intelligence universelle est très pure et sans souillure, meilleure que la vertu, que la science et même que le bien et le beau.
b) Leg. ad Caïum, 1 (S , VI, p. 87): Par la vertu, les âmes apprennent à connaître ce qui est éternel et divin, le Bien premier, beau, heureux, plein de félicité, et, s’il faut dire la vérité, meilleur que le bien, plus beau que le beau, dont la félicité et le bonheur surpassent toute félicité et tout bonheur, plus parfait, en un mot, que ce qui vient d’être dit.
: C’est ainsi que nous sommes à peu près vis-à-vis de Lui (le Principe premier). Quand nous le saisissons, en faisant usage de la pure intelligence, (nous affirmons) qu’il est au fond de l’esprit et qu’il donne l’essence et toutes les choses analogues. Pour Lui, sa nature est telle qu’il n’est rien de cela. Il est meilleur, plus grand et plus relevé que ce que nous appelons l’être ; il est même supérieur à la raison, à l’esprit et aux sens, qu’il a produits, sans être lui-même rien de cela.
[HENRI GUYOT, LES RÉMINISCENCES DE PHILON LE JUIF CHEZ PLOTIN]