De la patience, C9. La résurrection des morts étant certaine, on ne doit point s’affliger de leur décès, ni se laisser abattre par la douleur. Car pourquoi vous attrister, si vous croyez qu’ils n’ont point cessé de vivre ? Pourquoi supporter avec impatience que celui que vous croyez devoir revenir vous ait été enlevé pour un temps ? Ce que vous appelez une mort n’est qu’un départ. Il n’y a pas à pleurer celui qui a pris les devants : il faut plutôt attendre de le retrouver. Encore cette attente doit-elle être tempérée par la patience.