Passagem da Energia

LUA — PASSAGEM DA ENERGIA
Passagem de Energia
Excertos de René-André Lombard, “L’Enfant de la nuit d’orage”
M.S ou M.T.
se retrouve conservé dans la prononciation du français MESSE.

Terme mystique traduisant l’intuition du passage de l’énergie cosmique. Le graphisme qui le traduit, en Egyptien, est particulièrement évocateur : un triple courant descendant d’une étoile :

Son utilisation pour signifier « enfant » et « engendrer » mérite réflexion : elle implique que la venue d’un enfant est l’incarnation, par l’intermédiaire des parents, d’une force venue de l’univers céleste.

Ainsi s’expliquent :

– Ra- Mses, image vivante issue de Rè,

– Tout-Mes, image vivante issue de Toth.

En Hébreu et en Syriaque, Meshiha, dont, par le latin Mes-sias, nous avont fait Messie, représente l’Envoyé céleste, gardant l’idée de l’onde sacrée venue d’en haut (Mesha : verser le liquide sacré).

En Indoeuropéen profane, M.S / M.T signale l’Image envoyée, le Représentant :

Mitto, latin, j’envoie un représentant…, vocable de la Rencontre et du Message, que nous prononçons encore dans émissaire, mission, messe, et l’anglais I met, j’ai rencontré.

Ainsi l’Envoyé céleste par excellence, passeur des âmes et messager des forces divines sera : Swar- Mes, Her-Mes, alliant les deux vocables sidéraux les plus chargés de sens cosmique et nocturne.

De même, la blanche Tête-Lune, envoyée pour nous apprendre, par ses transformations régulières, à calculer, se nommera : R.T-M.S, Ritamish, Artemis, où R.T, (Ratio, rythme, arithm) représente le vocable lunaire du nombre, du calcul et de la logique.

M.S ou M.T apparaît dès lors comme un terme particulièrement attaché au Retour régulier, au Cycle du destin :

– Métis, la sagesse issue du crâne de Zeus,

– Meta, la limite, la borne à contourner (latin), et la transition (grec),

Ne- Meti, les deux Maat, Justice et Vérité qui jugent les morts, dont les Grecs, sans en oublier l’origine égyptienne, feront Ne-Mesis, le jugement implacable qui vient de l’ordre des choses.

Medaô, je règle, appliqué aux rythmes vitaux et particulièrement aux mouvements du sang chez la femme, d’où le participe présent : Medousa, la Méduse, Tête-lune gorgonienne maîtresse des liquides vitaux, l’eau, le sang, la lave et la sève.

Vocable de puissance cosmique, M.T ou M.D s’applique à des entités redoutables :

– Sek-Met, égyptien, la puissance lunaire à la Tête de Lionne, image antérieure à celle de Médousa la Gorgone,

– Médéa, Médée, celle qui transforme par le feu et l’ébulli-tion, meurtrière de ses enfants, Mab la sorcière celte, nous conduisent au Délire lunaire, puissance de folie, anglais Mad, et de mort, arabe Mat, de l’ancien égyptien M. T, représenté par le faucon de face et la demi-lune (la mort).

Le vocable M.S, M.T ou M.D est au cour des concepts les plus anciens concernant le Passage de l’Energie qui anime les êtres sous des formes différentes et dont la Lune était l’apparente régulatrice.

Il garde tout son sens original profond dans « Méta-morphose ».

Il est vraisemblable que Dio-Nysos recouvre un Dio M.S, l’enfant de la Foudre ou bien la Foudre, envoyée céleste.