Si donc nos interlocuteurs acquiescent à notre assertion – car la raison même montre la nature de cette lumière – et reconnaissent qu’on ne peut comprendre Dieu comme un corps d’après la signification de cette lumière, on pourra leur donner une raison semblable à propos du feu qui consume. En effet, que consume Dieu en tant qu’il est feu ? Peut-on croire qu’il consume une matière corporelle, telle que bois, foin ou paille ! Que fait-il là qui soit digne de louange, s’il est un feu consumant de telles matières ? Mais considérons donc ce que Dieu consume et supprime : il consume les mauvaises pensées, il consume les actes honteux, il consume les désirs de péché, lorsqu’il pénètre dans les intelligences des croyants, lorsqu’il habite avec son Fils dans les âmes qui ont été rendues capables de recevoir sa Parole et sa Sagesse, selon ce qui est dit : Moi et mon Père nous viendrons et nous ferons chez lui notre demeure, et qu’ayant consumé en elles tous les vices et toutes les passions, il s’en fait un temple pur et digne de lui. Traité des Principes: LIVRE I: Premier traité (I, 1-4): Première section
Pour confirmer encore et expliquer ce que nous avons dit de l’intelligence ou de l’âme, à savoir qu’elles dépassent toute la nature corporelle, nous pouvons ajouter ce qui suit. A chaque sens du corps correspond en propre une substance sensible vers laquelle ce sens est dirigé. Par exemple, à la vision correspondent les couleurs, les formes, la grandeur, à l’ouïe les voix et les sons, à l’odorat les odeurs, bonnes ou mauvaises, au goût les saveurs, au toucher le chaud et le froid, le dur et le mou, le rugueux et le lisse. Il est clair à tous que la sensibilité de l’intelligence est bien supérieure à tous ces sens dont nous venons de parler. Ne serait-il pas absurde que des substances correspondent aux sens qui sont de moindre valeur et qu’à la faculté qui leur est supérieure, au sens de l’intelligence, rien de substantiel ne réponde, mais que la faculté de la nature intellectuelle soit accidentelle dans les corps et en soit la conséquence ? Ceux qui parlent ainsi outragent sans aucun doute ce qu’il y a de meilleur en eux : bien mieux, l’injure rejaillit sur Dieu lui-même, lorsqu’ils pensent que par la nature corporelle on peut le comprendre et qu’il serait donc un corps, quelque chose que par le corps on pourrait comprendre et penser. Et ils ne veulent pas comprendre qu’il y a une certaine parenté entre l’intelligence et Dieu, dont l’intelligence elle-même est une image intellectuelle, et que par là elle peut saisir quelque chose de la nature divine, surtout si elle est davantage purifiée et séparée de la matière corporelle. Traité des Principes: LIVRE I: Premier traité (I, 1-4): Première section
Mais la Sagesse est encore appelée le miroir sans tache de l’activité de Dieu. Il faut donc comprendre d’abord ce qu’est cette activité de la puissance de Dieu. C’est la vigueur, pour ainsi dire, avec laquelle agit le Père lorsqu’il crée, qu’il pourvoie à tout, qu’il juge, qu’il dispose et gouverne chaque chose en son temps. De même que tous les mouvements et les actions de celui qui regarde dans un miroir produisent une image qui se meut et qui agit des mêmes mouvements et des mêmes actions, sans absolument aucune différence, de même selon sa propre volonté il faut comprendre la Sagesse, quand elle est appelée le miroir immaculé de la puissance et de l’activité paternelle. Ainsi le Seigneur Jésus-Christ, Sagesse de Dieu, parle-t-il de lui-même, lorsqu’il dit : Les oeuvres que fait le Père, le Fils les fait pareillement. Et il ajoute : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, s’il ne voit le Père le faisant. Puisque le Fils ne se distingue ni ne diffère en rien du Père par la puissance de ses oeuvres, que l’ouvrage du Fils n’est pas autre que celui du Père, mais qu’un seul et même mouvement, pour ainsi dire, est dans les deux, le Fils est appelé un miroir immaculé pour faire comprendre qu’il n’y a aucune dissemblance entre Fils et Père. Certains parlent de similitude, d’imitation du maître par le disciple, ou ils disent que le Fils a exécuté dans la matière corporelle ce que le Père avait déjà formé dans les substances spirituelles : comment cela pourrait-il convenir, puisque l’Évangile ne dit pas que le Fils fait des oeuvres semblables, mais qu’il fait semblablement les mêmes oeuvres ? Traité des Principes: LIVRE I: Premier traité (I, 1-4): Seconde section
Si le cours de cette discussion est parvenu à ces découvertes, la suite des idées demande, puisque la diversité du monde ne peut subsister sans les corps, que nous discutions ce qu’est la nature corporelle. La réalité elle-même montre que la nature corporelle subit des changements divers et variés pour pouvoir être transformée de tout en tout : ainsi par exemple le bois est changé en feu, le feu en fumée et la fumée en air ; de même l’huile, un liquide, est transformée en feu. Ne trouve-t-on pas la même cause de changement dans les nourritures elles-mêmes, des hommes ou des animaux ? Car ce que nous prenons comme aliment, quoi que ce soit, se change en la substance de notre corps. Bien qu’il ne soit pas difficile d’exposer comment l’eau se change en terre ou en air, l’air en feu et le feu en air, ou l’air en eau, il suffit cependant pour le présent de mentionner seulement cela si on veut discuter la nature de la matière corporelle. Nous entendons par matière le substrat des corps, c’est-à-dire ce par quoi les corps subsistent avec addition et insertion des qualités. Nous nommons quatre qualités : le chaud, le froid, le sec, l’humide. Ces quatre qualités insérées dans l’hylè, c’est-à-dire la matière, matière qui par sa nature propre est autre que les qualités susdites, constituent les diverses espèces de corps. Cependant cette matière, bien que, comme nous l’avons déjà dit, elle soit sans qualités selon sa nature propre, ne peut subsister sans les qualités. Traité des Principes: Livre II: Troisième traité (II, 1-3): « Le monde et les créatures qui s’y trouvent »
Sur ce point certains se demandent souvent si, de même que le Père engendre le Fils et profère l’Esprit Saint, non comme s’ils étaient des êtres qui n’existaient pas auparavant, mais en tant que le Père est l’origine et la source du Fils et du Saint Esprit, puisqu’on ne peut penser qu’il y a en eux un avant ou un après, on ne pourrait pas entendre de même l’association et la parenté qui existent entre les natures raisonnables et la matière corporelle. Pour faire une recherche plus complète et plus soigneuse, ils passent à un autre problème dès le début de la discussion et se demandent si cette même nature corporelle qui sert de support à la vie des intelligences spirituelles et raisonnables, et rend possibles leurs mouvements, perdure de la même éternité qu’eux, ou au contraire si elle périra et sera complètement détruite. Pour saisir la question avec plus de minutie, il faut rechercher d’abord, semble-t-il, s’il est possible que les natures raisonnables restent tout à fait incorporelles, lorsqu’elles parviennent au sommet de la sainteté et de la béatitude, ce qui me semble très difficile et presque impossible ; ou s’il est nécessaire qu’elles soient toujours unies à des corps. Si on pouvait montrer la raison qui fonde la possibilité pour ces âmes d’être complètement dépourvues de corps, il paraîtrait logique de penser que la nature corporelle a été créée à partir du néant par intervalles ; de même qu’elle a été faite alors qu’elle n’existait pas, de même elle cesserait d’être lorsque son office ne serait plus utile. Traité des Principes: Livre II: Troisième traité (II, 1-3): L’éternité de la nature corporelle
Pour faire apparaître avec plus de clarté si la matière corporelle subsiste seulement par intervalles et si, de même qu’elle n’existait pas avant d’être, de même elle sera dissoute et ne sera plus, voyons d’abord s’il peut se faire que quelqu’un vive sans corps. En effet si quelqu’un peut vivre sans corps, tous les êtres le peuvent, car le traité précédent a montré que tous tendent vers une seule fin. Si donc tous les êtres peuvent être dépourvus de corps, sans aucun doute il n’existera plus de substance corporelle, car elle n’aura plus d’utilité. Et comment entendrons-nous ce que dit l’Apôtre, dans ce passage où il discute de la résurrection des morts : Il faut que ce qui est corruptible revête l’incorruption et que ce qui est mortel revête l’immortalité. Lorsque ce qui est corruptible aura revêtu l’incorruption et ce qui est mortel l’immortalité, alors s’accomplira cette parole de l’Écriture : La mort a été absorbée dans la victoire. Où est, mort, ta victoire ? Où est, mort, ton aiguillon ? En effet l’aiguillon de la mort c’est le péché, la force du péché c’est la loi. L’Apôtre donc semble suggérer une signification semblable. En effet ces expressions : ce qui est corruptible, et : ce qui est mortel, prononcées comme avec le sentiment de celui qui touche et qui montre, à quoi peuvent-elles s’appliquer sinon à la matière corporelle ? Donc cette matière du corps, maintenant corruptible, revêtira l’incorruption, lorsque l’âme parfaite, instruite des doctrines de l’incorruption, aura commencé à l’utiliser. Traité des Principes: Livre II: Troisième traité (II, 1-3): Le commencement de ce monde et ses causes
D’une manière admirable, le saint apôtre, considérant d’abord la condition générale de la matière corporelle dont l’âme se sert, dans quelque qualité que cette matière se trouve, actuellement dans la qualité charnelle, plus tard dans une qualité subtile et plus pure, appelée spirituelle, dit : Il faut que ce qui est corruptible revête l’incorruption. Ensuite, considérant la condition spéciale du corps il dit : Il faut que ce qui est mortel revête l’immortalité. L’incorruption et l’immortalité seront-elles autre chose que la Sagesse, la Parole et la Justice de Dieu qui forment l’âme, l’habillent et l’ornent ? Et ainsi se fait-il qu’on dit que ce qui est corruptible revêt l’incorruption et ce qui est mortel l’immortalité. En ce monde-ci, quelle que soit l’importance de nos progrès, puisque nous connaissons en partie et prophétisons en partie, puisque nous voyons à travers un miroir, en énigme ce que nous paraissons comprendre, ce qui est corruptible n’a pas encore revêtu l’incorruption et ce qui est mortel n’est pas encore enveloppé d’immortalité. Et puisque, sans aucun doute, notre instruction qui s’opère dans le corps est prolongée assez longtemps, à savoir jusqu’à ce que ces corps eux-mêmes qui nous enveloppent méritent l’incorruption et l’immortalité par la Parole de Dieu, sa Sagesse et sa parfaite Justice, il est écrit : Il faut que ce qui est corruptible revête l’incorruption et ce qui est mortel l’immortalité. Traité des Principes: Livre II: Troisième traité (II, 1-3): Le commencement de ce monde et ses causes
Cependant ceux qui pensent que les créatures raisonnables peuvent vivre sans corps peuvent ici faire quelques difficultés. S’il est vrai que ce qui est corruptible revêtira l’incorruption et ce qui est mortel l’immortalité, et que la mort sera absorbée à la fin, cela ne veut pas dire autre chose que la destruction complète de la nature matérielle, sur laquelle la mort pouvait avoir une certaine action, puisque l’acuité intellectuelle de ceux qui sont dans le corps semble émoussée par la nature de la matière corporelle. S’ils sont dépouillés du corps, ils échapperont aux embarras causés par ce genre de troubles. Mais parce qu’ils ne peuvent pas être débarrassés d’un seul coup de tout revêtement corporel, on pense qu’ils doivent d’abord demeurer dans des corps plus subtils et plus purs, qui ne peuvent plus désormais être vaincus par la mort ni blessés par l’aiguillon de la mort : ainsi, la nature matérielle s’amenuisant progressivement, la mort sera absorbée et finalement détruite et son aiguillon sera complètement émoussé par la grâce divine dont l’âme est devenue capable, méritant d’obtenir l’incorruption et l’immortalité. Et alors tous diront avec raison : Où est, mort, ta victoire ? Où est, mort, ton aiguillon ? Car l’aiguillon de la mort est le péché. Si tout cela paraît bien raisonné, il nous reste à croire qu’un jour nous serons dans un état incorporel. Si cela est accepté et s’il est dit que tous seront soumis au Christ, il faut que cette assertion soit appliquée à tous ceux à qui s’étend la soumission au Christ, parce que tous ceux qui sont soumis au Christ seront aussi soumis à la fin à Dieu le Père, à qui, selon l’Écriture, le Christ transmettra le royaume, et il paraît ainsi que cessera alors l’usage des corps. S’il cesse, il revient dans le néant où il était auparavant. Traité des Principes: Livre II: Troisième traité (II, 1-3): Le commencement de ce monde et ses causes
Mais voyons les difficultés qui se présentent à ceux qui raisonnent ainsi. Si la nature corporelle est complètement détruite, il paraîtra nécessaire de la restaurer et de la créer une seconde fois, car il semble possible que les natures raisonnables, à qui n’est jamais ôtée la faculté du libre arbitre, puissent de nouveau être soumises à quelques mouvements, et Dieu peut le permettre de peur que, s’ils restaient toujours dans un état d’immobilité, ils perdent de vue que leur maintien dans l’état final de béatitude vient de la grâce de Dieu et non de leur vertu. Ces mouvements entraîneraient de nouveau sans aucun doute la variété et la diversité des corps, qui ornent toujours le monde, car jamais un monde ne pourra être composé d’autre chose que de variété et de diversité : cela ne peut se faire en aucune façon sans la matière corporelle. Traité des Principes: Livre II: Troisième traité (II, 1-3): Le commencement de ce monde et ses causes
Il faut penser que dans ce début Dieu a fait les créatures raisonnables ou intellectuelles, quel que soit le nom dont on puisse appeler ce que nous avons nommé plus haut les intelligences, suivant un nombre qu’il a estimé pouvoir suffire. Il est certain qu’il les a faites selon un nombre qu’il avait défini d’avance en lui-même; il ne faut pas penser, comme certains, que les créatures sont en nombre infini, car là où il n’y a pas de fin, il n’y a pas de possibilité de compréhension ni de détermination. S’il en était ainsi, ce qui a été fait ne pourrait être envisagé dans son ensemble ni être gouverné par Dieu. Car ce qui est infini par nature est incompréhensible. En outre, comme le dit l’Écriture, Dieu a créé toutes choses avec nombre et mesure, et c’est pourquoi le nombre s’adaptera bien aux créatures raisonnables ou intelligences, créées en quantité convenable pour pouvoir être gouvernées, régies et entourées par la providence de Dieu. En vérité la mesure s’appliquera bien à la matière corporelle : il faut croire en tout cas qu’elle a été créée par Dieu en quantité suffisante pour pouvoir suffire selon les plans divins à l’ordonnance du monde. Ainsi faut-il penser que tout cela a été créé par Dieu au début, c’est-à-dire avant toutes choses. Nous croyons que tout cela est indiqué dans le commencement, tel que Moïse le représente de façon plus couverte, quand il dit : Au début, Dieu a créé le ciel et la terre. Il est certain en effet qu’il ne parle pas du firmament ni de l’aride, mais de ce ciel et de cette terre auxquels les cieux et la terre que nous voyons ont dans la suite emprunté leurs noms. Traité des Principes: Livre II: Quatrième traité (II, 8-9): Deuxième section
L’Évangile dit des intendants déshonnêtes qu’ils seront coupés en deux et qu’une partie d’eux sera mise parmi les infidèles, comme si cette partie qui ne leur serait pas propre serait à mettre ailleurs : il indique sans aucun doute la manière dont sont châtiés ceux dont, à ce qu’il me semble, l’esprit est représenté comme devant être séparé de l’âme. Si cet esprit est à comprendre comme étant de nature divine, c’est-à-dire l’Esprit Saint, nous penserons que cela est dit du don de l’Esprit Saint : donné soit par le baptême, soit par la grâce de l’Esprit – puisqu’à quelqu’un est donnée la parole de sagesse ou la parole de connaissance ou d’un autre don quel qu’il soit -, s’il n’a pas été bien administré, qu’il ait été enfoui dans la terre ou enfermé dans un mouchoir, le don de l’Esprit sera assurément ôté à l’âme, et la partie qui restera, c’est-à-dire la substance de l’âme, est mise avec les infidèles, coupée et séparée de cet esprit avec lequel elle aurait dû se joindre au Seigneur pour être un seul esprit avec lui. Si cela n’est pas à entendre de l’Esprit de Dieu, mais de la nature de l’âme elle-même, ce qui est dit sa partie supérieure est ce qui a été fait à l’image de Dieu et à sa ressemblance, et l’autre partie est celle qu’elle a assumée dans la suite à cause de la chute du libre arbitre, contrairement à la nature de sa création première et de sa pureté première : c’est cette partie en tant qu’elle est amie de la matière corporelle et aimée d’elle qui sera punie en recevant le sort des infidèles. On peut enfin comprendre en un troisième sens cette division : chacun des fidèles, même le plus petit dans l’Église, est assisté par un ange selon l’Écriture, et le Sauveur rapporte que cet ange voit toujours la face de Dieu le Père; cet ange, qui ne faisait en quelque sorte qu’un avec celui qu’il gouvernait, lui est ôté par Dieu d’après ce qui est dit, si son pupille s’en rend indigne par sa désobéissance; et alors la partie, c’est-à-dire la partie de nature humaine, arrachée de sa partie divine, est envoyée avec les infidèles, parce qu’elle n’a pas gardé fidèlement les avertissements de l’ange qui lui avait été attribué par Dieu. Traité des Principes: Livre II: Cinquième traité (II, 10-11): Seconde section
Toute créature donc est distinguée auprès de Dieu comme comprise dans un nombre ou mesure déterminés, c’est-à-dire le nombre pour les êtres raisonnables, la mesure pour la matière corporelle ; il était nécessaire que la nature intellectuelle se servît de corps, car on la conçoit comme muable et convertible par le fait même de sa création – ce qui en effet n’était pas et a commencé à être, par ce fait même est manifesté comme ayant une nature muable et c’est pourquoi sa vertu et sa malice ne sont pas substantielles, mais accidentelles – ; à cause de cette mutabilité et convertibilité de la nature raisonnable déjà mentionnée, elle devait se servir selon ses mérites d’un vêtement corporel de nature diverse, ayant telle ou telle qualité. Pour toutes ces raisons, nécessairement, Dieu, qui connaissait d’avance les variations futures des âmes ou des puissances spirituelles, a créé la nature corporelle capable de se transformer selon la volonté du créateur, par les mutations de ses qualités, en tous les états que demanderait la situation. Il faut qu’elle subsiste tout le temps que subsistent les êtres qui ont besoin d’elle comme vêtement. Or il y aura toujours des natures raisonnables qui auront besoin de vêtement corporel : par conséquent il y aura toujours une nature corporelle dont les créatures raisonnables devront se servir comme vêtement ; à moins que l’on puisse montrer avec preuves que la nature raisonnable puisse vivre sans aucun corps. Nous avons montré plus haut, en le discutant en détail, combien cela est difficile et presque impossible à notre intelligence. Traité des Principes: Livre IV: Neuvième traité (IV, 1-3): Deuxième section