L’examen de conscience.

{{Vie de S. Antoine — 55.}} Que chacun à part soi tienne le compte de ses actions du jour et de la nuit ; s’il a péché, qu’il cesse ; s’il n’a pas péché, qu’il ne se glorifie pas, mais persévère dans le bien ; qu’il ne se néglige pas et qu’il ne condamne pas le prochain, ni ne se justifie lui-même jusqu’à ce que, comme dit le bienheureux apôtre Paul, le Seigneur vienne, qui juge les choses cachées ( 1 Cor 4, 5 )… Voici encore une chose à observer pour s’assurer de ne pas pécher. Notons et écrivons, chacun de nous, les actions et les mouvements de notre âme, comme si nous devions nous les faire mutuellement connaître, et soyons sûrs que, fût-ce par honte d’être connus, nous cesserons de pécher et d’avoir au cœur rien de pervers.