Mais tout cela est caché, pensons-nous, dans ces récits. Car le royaume de Dieu est semblable à un trésor caché dans un champ. Celui qui le trouve le recache et, plein de joie, s’en va vendre tout ce qu’il a pour acheter ce champ. Demandons-nous si l’ensemble du champ plein de toutes sortes de plantes ne serait pas ce qui dans l’Écriture est visible, superficiel et obvie, et si ce qu’il contient, qui n’est pas vu de tous, mais est en quelque sorte enfoui sous les plantes visibles, ne serait pas les trésors cachés de la sagesse et de la connaissance que l’Esprit, par l’intermédiaire d’Isaïe, appelle ténébreux, invisibles et cachés. Pour les trouver on a besoin de Dieu, le seul qui puisse briser les PORTES D’AIRAIN qui les cachent et casser les verrous de fer apposés à ces portes, afin de trouver ce qui est écrit dans la Genèse au sujet des différentes races ou, pour ainsi dire, semences véritables des âmes, proches ou éloignées d’Israël, et la descente en Egypte des soixante-dix âmes pour devenir aussi nombreuses que les astres du ciel. Mais puisque tous ceux qui sortent d’elles ne sont pas lumière du monde ? car tous ceux qui viennent d’Israël ne sont pas Israël ?, les descendants des soixante-dix deviennent comme le sable qui est le long du rivage de la mer et est impossible à compter. 404 Traité des Principes: Neuvième traité (IV, 1-3)
portes d’airain
—
por