En outre l’âme, qui possède une substance et une vie qui lui sont propres, lorsqu’elle aura quitté ce monde, recevra un sort conforme à ses mérites : ou bien elle obtiendra l’héritage de la vie éternelle et de la béatitude, si ses actions le lui valent, ou bien elle sera abandonnée au feu éternel et aux supplices, si les péchés commis par ses méfaits l’y entraînent; mais viendra le temps de la résurrection des morts, lorsque ce corps-ci, aujourd’hui semé dans la corruption, ressuscitera dans l’incorruption, aujourd’hui semé dans l’ignominie, ressuscitera dans la gloire. Le point suivant est aussi défini par la prédication ecclésiastique : toute âme raisonnable est douée de libre arbitre et de volonté. Elle est en LUTTE avec le Diable et ses anges, ainsi qu’avec les puissances contraires, car ils s’efforcent de la charger de péchés : mais si nous vivons droitement et avec réflexion, nous nous efforçons de nous débarrasser de telles souillures. Il faut donc comprendre que nous ne sommes pas soumis à la nécessité et que nous ne sommes pas forcés de toute manière, même contre notre gré, de faire le mal ou le bien. Si nous sommes doués de libre arbitre, certaines puissances peuvent bien nous pousser au mal et d’autres nous aider à faire notre salut, nous ne sommes cependant pas contraints par la nécessité d’agir bien ou mal. Pensent le contraire ceux qui disent que le cours et les mouvements des étoiles sont la cause des actes humains, non seulement de ceux qui ne dépendent pas du libre arbitre, mais aussi de ceux qui sont en notre pouvoir. Préface
Mais à ce point l’intelligence humaine est dans l’embarras et dans l’incapacité de comprendre comment, du fait que Dieu existe, il y ait toujours eu des créatures et qu’elles aient subsisté pour ainsi dire sans commencement, alors que sans aucun doute il faut croire qu’elles ont été créées et faites par Dieu. Sur ce point les pensées et les compréhensions humaines sont en LUTTE, car des raisons de part et d’autre très fortes se présentent et s’opposent, entraînant chacune dans son sens la pensée de celui qui y réfléchit. LIVRE I: Premier traité (I, 1-4): Appendice
Après avoir discuté brièvement, dans la mesure de nos forces, du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, il convient de parler ensuite un peu des natures raisonnables et de leurs espèces, des différents ordres et offices des puissances saintes et des puissances mauvaises, et aussi de ceux qui sont en quelque sorte intermédiaires entre les bonnes et les mauvaises puissances et se trouvent encore en situation de LUTTE et de combat. Nous lisons dans les saintes Écritures de nombreux noms pour désigner certains ordres et offices, tant des puissances saintes que des puissances contraires : nous les énumérerons et nous chercherons dans la mesure du possible à discuter leur signification. LIVRE I: Second traité (I, 5-8): Première section
Le troisième ordre de la création raisonnable est formé de ces esprits qui ont été jugés par Dieu aptes à remplir le genre humain, c’est-à-dire les âmes des hommes ; parmi eux nous en voyons que leurs progrès ont haussé jusqu’à l’ordre des anges, ceux qui sont devenus fils de Dieu ou de la résurrection, ou ceux qui, laissant les ténèbres, ont préféré la lumière et sont devenus fils de lumière, ou ceux qui, ayant surpassé toute LUTTE et devenus pacifiques, sont faits fils de la paix et fils de Dieu, ou ceux qui, mortifiant leurs membres terrestres et transcendant non seulement la nature corporelle, mais encore les mouvements ambigus et fragiles de l’âme, se sont attachés au Seigneur, devenus entièrement esprits, pour être toujours avec lui un seul esprit, jugeant avec lui de toutes choses, jusqu’à ce qu’ils parviennent au degré des spirituels parfaits qui discernent tout et que, leur intelligence étant éclairée dans la plénitude de la sainteté par la Parole et la Sagesse de Dieu, ils ne puissent plus du tout être jugés par personne. Nous pensons, certes, qu’on ne doit en aucune façon accepter les questions ou les affirmations de certains, qui pensent que les âmes peuvent atteindre un tel degré de déchéance qu’oublieuses de leur nature raisonnable et de leur dignité, elles vont même jusqu’à se précipiter dans la classe des êtres animés déraisonnables, des animaux et des bestiaux. Ils tirent des Écritures des arguments mensongers, s’appuyant par exemple sur le précepte d’inculper et de lapider avec la femme l’animal auquel elle se serait unie contre nature et de lapider aussi le taureau qui donne des coups de corne; ou sur l’histoire de l’ânesse de Balaam qui parla, Dieu lui ouvrant la bouche, lorsque une bête de somme répondant avec une voix humaine, bien qu’elle fût muette, dénonça la folie du prophète. Tout cela, non seulement nous ne l’acceptons pas, mais encore nous réfutons et rejetons ces assertions contraires à notre foi. Cependant, lorsque nous aurons, au moment et à l’endroit convenables, confondu et réfuté cette doctrine perverse, nous montrerons comment il faut comprendre les passages des Écritures saintes qu’ils ont invoqués. LIVRE I: Second traité (I, 5-8): Deuxième section
Voici la première réponse à faire aux hérétiques pour renverser ce qu’ils supposent, que Pharaon était d’une nature perdue. Il faut leur dire la même chose au sujet de la parole de l’Apôtre. Qu’est-ce qu’endurcit Dieu ? Les perdus ? Mais qu’est-ce qui leur arriverait s’ils n’avaient pas été endurcis ? Ou bien alors, évidemment, seront-ils sauvés, comme n’étant pas d’une nature perdue ? De qui Dieu a-t-il pitié ? N’est-ce pas de ceux qui seront sauvés ? Et quel besoin y a-t-il pour eux d’une seconde miséricorde, puisqu’une fois pour toutes ils ont été créés comme devant être sauvés et devant être dans la béatitude complète à cause de leur nature ? S’il n’en est pas ainsi, puisqu’ils reçoivent la perdition s’ils ne sont pas l’objet de la miséricorde, Dieu a pitié d’eux, pour qu’ils ne reçoivent pas ce qui les attend, la perdition, mais qu’ils parviennent au lieu des sauvés. Voici donc ce que l’on peut leur répondre. On peut objecter à ceux qui pensent avoir compris le mot il a endurci ce qui suit : Qu’a fait selon eux Dieu pour endurcir le coeur et dans quel but a-t-il agi ainsi ? Qu’ils examinent donc la notion de Dieu, qui est selon la saine doctrine juste et bon, mais, s’ils ne l’acceptent pas, qu’on leur concède pour le moment qu’il est seulement juste. Qu’ils nous montrent comment celui qui est juste et bon, ou seulement juste, peut paraître avoir agi justement en endurcissant le coeur de celui qui périra parce qu’il est endurci, et comment celui qui est juste devient cause de perdition et de désobéissance en châtiant ceux qu’il a endurcis et contraints à la désobéissance ! Pourquoi blâme-t-il Pharaon en ces termes : Toi, tu ne veux pas laisser partir mon peuple, voici que je frappe tous les premiers-nés d’Egypte, ainsi que ton premier-né, et tout ce que selon l’Écriture Dieu dit à Pharaon par l’intermédiaire de Moïse ? Il faut que celui qui croit que les Écritures sont véridiques et que Dieu est juste, LUTTE, s’il est sage, pour montrer comment comprendre clairement que Dieu est juste en proférant de telles paroles. Livre III: Sixième traité (III, 1): Philocalie 21:
Voyons aussi dans le Nouveau Testament le passage où Satan s’approche du Seigneur pour le tenter. Des esprits malins et des démons impurs qui possédaient d’assez nombreuses personnes ont été mis en fuite par le Seigneur et chassés des corps de ces malades, que l’Écriture dit libérés par lui. Mais Judas, alors que le diable avait mis dans son coeur l’intention de livrer le Christ, reçut ensuite Satan tout entier en lui : il est écrit en effet que après la bouchée Satan entra en lui. Quant à l’apôtre Paul, il nous enseigne à ne pas donner de place au diable, mais revêtez, dit-il, les armes de Dieu, pour que vous puissiez résister aux astuces du diable, signifiant que les saints ont à LUTTEr non contre la chair et le sang, mais contre les principautés, les puissances, les chefs de ce monde de ténèbres, les esprits de méchanceté dans les deux. Il dit que le Sauveur a été crucifié par les princes de ce monde qui seront détruits et il affirme qu’il ne parle pas selon leur sagesse. Par tout cela, l’Écriture divine nous enseigne qu’il existe des ennemis invisibles en LUTTE contre nous et elle nous enjoint de nous armer contre eux. A cause de cela, les plus simples de ceux qui croient au Seigneur Christ pensent que tous les péchés commis par les hommes se font à cause de ces puissances contraires qui harcèlent l’intelligence des pécheurs, parce que, dans ce combat invisible, ces puissances se trouvent les plus fortes. Si par exemple le diable n’existait pas, aucun homme ne pécherait. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section
Certains péchés donc ne viennent pas des puissances contraires, mais ont pour origine les mouvements naturels du corps. L’apôtre Paul l’assure très clairement quand il dit : La chair convoite contre l’esprit et l’esprit contre la chair ; ces deux réalités s’opposent l’une à l’autre, de telle sorte que vous ne faites pas ce que vous voulez. Si en effet la chair convoite contre l’esprit et l’esprit contre la chair, il y a pour nous parfois une LUTTE contre la chair et le sang, c’est-à-dire tant que nous sommes hommes et marchons selon la chair et tant que nous ne pouvons éprouver des tentations plus fortes que les tentations humaines, puisqu’il est dit de nous : que la tentation ne vous atteigne pas, si ce n’est une tentation humaine ! Car Dieu est fidèle, lui qui ne permettra pas que vous soyez tentés plus que vous ne pouvez le supporter. Ceux qui président aux LUTTEs ne laissent pas ceux qui viennent au combat se mettre à LUTTEr les uns contre les autres de n’importe quelle manière, ou par suite du hasard, mais après un examen attentif des corps et des âges, les ayant comparés de la façon la plus équitable, ils associent celui-ci avec celui-là, cet homme avec cet autre, mettant par exemple des enfants avec des enfants, des hommes avec des hommes, de manière qu’ils se correspondent par la similitude de leur âge et de leur force. Il faut penser de même de la providence divine : tous ceux qui descendent dans les LUTTEs de la vie humaine, elle les gouverne dans sa très juste administration selon la mesure de la vertu de chacun, que connaît seul celui qui voit seul les coeurs des hommes. Ainsi l’un combat contre telle chair, l’autre contre telle autre, celui-ci pendant un tel espace de temps, celui-là pendant tel autre, cet homme sera soumis à telle excitation charnelle qui le pousse dans tel ou tel sens, celui-là à telle autre ; parmi les puissances ennemies l’un aura à résister à celle-ci ou à celle-là, l’autre à deux ou trois à la fois et tantôt contre l’une, tantôt de nouveau contre l’autre, à un certain temps contre celle-ci et à un certain temps contre celle-là, après tels actes il LUTTEra contre les unes, après tels autres contre les autres. Vois si l’Apôtre n’indique pas quelque chose de semblable lorsqu’il dit : Dieu est fidèle, au point de ne pas permettre que vous soyez tentés plus que vous ne pouvez le supporter, c’est-à-dire que chacun est tenté selon son degré ou ses possibilités de vertu. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section
Cependant il ne faut pas penser que chaque homme ait à LUTTEr contre tout cela. Il est impossible, à mon avis, qu’un homme, aussi saint qu’il soit, puisse mener le combat contre tout cela à la fois. Si cela arrivait en quelque façon – mais certainement cela ne peut arriver -, il est impossible que la nature humaine puisse le supporter directement sans se détruire presque complètement elle-même. Prenons un exemple : si cinquante soldats disent qu’ils vont LUTTEr contre cinquante autres soldats, il ne faut pas comprendre que chacun d’entre eux soit sur le point de combattre les cinquante autres, mais chacun s’exprimera justement en disant : nous avons cinquante soldats à combattre, tous cependant contre tous. Il faut comprendre dans le même sens l’affirmation de l’Apôtre : tous les athlètes et soldats du Christ ont à LUTTEr et à combattre contre toutes les puissances énumérées plus haut ; le combat aura lieu pour tous, mais cependant un contre un, et certainement comme le décidera le juste arbitre de cette LUTTE, Dieu. Je pense en effet que la nature humaine a des limites certaines, même s’il s’agit de Paul dont il est dit : Celui-ci est pour moi un vase d’élection, de Pierre contre qui ne l’emportent pas les portes de l’Hadès, ou de Moïse, l’ami de Dieu, car aucun d’eux ne pourrait supporter à la fois tout le bataillon des puissances adverses sans se ruiner lui-même en quelque façon, à moins que n’opère en lui la puissance de celui-là seul qui a dit : Confiance ! c’est moi qui ai vaincu le monde. C’est à cause de lui que Paul disait en toute confiance : Je puis tout en celui qui me fortifie, le Christ; et de même : J’ai travaillé plus qu’eux tous, non moi, mais la grâce de Dieu avec moi. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section
A cause de cette puissance, assurément non humaine, qui agissait et parlait en lui, Paul disait : Je suis certain que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les principautés ni les puissances, ni le présent ni le futur, ni la force ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune créature, ne pourra nous séparer de la charité de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur. Je ne pense pas que la nature humaine laissée à elle seule pourrait entrer en LUTTE contre les anges, contre les hauteurs et les profondeurs, contre les autres créatures, mais lorsqu’elle aura senti le Seigneur présent en elle et y habitant, dans sa confiance en l’aide divine elle dira : Le Seigneur est ma lumière et mon salut, que craindrai-je ? Le Seigneur est le protecteur de ma vie, de quoi aurai-je peur ? Pendant que s’approchent de moi ceux qui veulent me nuire pour manger mes chairs, mes ennemis qui me tourmentent ont été pris de faiblesse et sont tombés. S’ils établissent contre moi un camp, mon coeur ne craindra pas; si une bataille s’engage contre moi, en celui-ci (le Seigneur) j’espérerai. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section
C’est pourquoi je pense que jamais peut-être l’homme ne peut vaincre par lui-même une puissance contraire sans utiliser l’aide divine. C’est pourquoi on dit qu’un ange lutta avec Jacob. Ce n’est pas pareil de dire, d’après la compréhension que nous en avons, qu’un ange lutta avec Jacob et qu’un ange lutta contre Jacob ; mais cet ange qui était à ses côtés pour son salut, qui, connaissant ses progrès, lui donna aussi le nom d’Israël, LUTTE avec lui, c’est-à-dire : il est avec lui dans la LUTTE et il l’aide dans le combat, alors qu’il y en avait sans aucun doute un autre, contre lequel Jacob luttait, contre lequel il menait le combat. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section
Ainsi, Paul ne nous dit pas que nous avons à LUTTEr avec les princes et les puissances, mais contre les principautés et les puissances. En conséquence, si Jacob a lutté, c’est sans aucun doute contre l’une de ces puissances qui, d’après l’énumération de Paul, s’opposent au genre humain et principalement aux saints et mènent contre eux le combat. C’est pourquoi enfin l’Écriture dit de Jacob qu’il a lutté avec l’ange et qu’il a pris de la force en allant vers Dieu, afin de signifier que son combat et sa LUTTE furent menés avec l’aide de l’ange et que la palme de la perfection a conduit le vainqueur à Dieu. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section
Certes, il ne faut pas penser que de tels combats sont menés par le moyen de la force corporelle et des exercices de la palestre, mais c’est un esprit qui se bat contre un esprit, puisque Paul nous indique qu’un combat nous attend contre les principautés et les puissances, les chefs de ce monde de ténèbres. Le genre de LUTTE qu’il faut entendre par là, c’est que lorsqu’on nous cause toute sorte de dommages, de périls, d’opprobres, d’accusations, l’intention des puissances adverses qui les suscitent n’est pas seulement de nous faire souffrir, mais de nous exciter à de grandes colères, à des tristesses excessives, jusqu’aux limites du désespoir, et aussi, ce qui est plus grave, de nous pousser, accablés de fatigue et vaincus par le dégoût, à nous plaindre de Dieu, comme s’il ne gouvernait pas la vie des hommes d’une manière équitable et juste ; leur but est d’affaiblir notre foi, de nous faire déchoir de l’espérance, de nous forcer à abandonner la vérité de nos doctrines et de nous persuader à avoir de Dieu des pensées impies. L’Écriture rapporte de pareilles choses au sujet de Job, lorsque le diable eut demandé à Dieu de lui donner pouvoir sur ses biens. Elle nous enseigne que nous ne sommes pas l’objet d’attaques fortuites, lorsque nous sommes atteints dans nos biens par des dommages semblables, et que ce n’est pas par hasard que l’un des nôtres est emmené en captivité ou que des maisons s’écroulent, écrasant des personnes chères ; en tout cela chaque fidèle doit dire : Tu n’aurais pas de pouvoir contre moi, s’il ne t’avait pas été donné d’en haut. Tu peux constater que la maison de Job ne serait pas tombée sur ses fils, si auparavant le diable n’avait pas reçu pouvoir contre eux ; que les cavaliers n’auraient pas fait irruption en trois bandes pour enlever ses chameaux, ses boeufs et le reste de son bétail, s’ils n’avaient pas été poussés par cet esprit dont ils s’étaient faits les serviteurs en lui obéissant par leur volonté. Même ce qui paraissait du feu ou que l’on prenait pour la foudre ne serait pas tombé sur les brebis de Job avant que le diable n’ait dit à Dieu : N’as-tu pas entouré de fortifications tout ce qu’il a au-dehors et tout ce qu’il a au-dedans, etc. ? Mais maintenant, étends la main et touche à tous ses biens, lu verras s’il te bénira en face. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section
Nous avons été contraints à nous étendre un peu plus sur la LUTTE que les puissances adverses mènent contre les hommes, en discutant aussi des événements plus pénibles qui affectent le genre humain, c’est-à-dire des tentations de cette vie, selon ce que dit Job : Toute vie d’homme sur terre n’est-elle pas tentation ? Nous voulions ainsi montrer avec plus de clarté comment tout cela arrive et ce qu’il faut en penser pour le faire pieusement. Maintenant, voyons aussi comment les hommes tombent dans le péché de la fausse connaissance et dans quel but les puissances contraires engagent aussi sur ce point la LUTTE contre nous. Livre III: Septième traité (III, 2-4): Première section