Je crains en effet que les livres divins ne soient voilés pour nous et même scellés, à cause de la négligence et de la dureté de nos coeurs… Il ne nous suffit donc pas d’apporter du zèle à l’étude des lettres sacrées, mais il nous faut supplier le Seigneur et l’implorer jour et nuit pour que vienne l’Agneau de la tribu de Juda qui, prenant ce livre scellé, daignera l’ouvrir. Car c’est Lui qui « ouvrant les Écritures » enflamme le coeur des disciples, en sorte qu’ils disent : « Notre coeur n’était-il pas ardent, alors qu’il nous ouvrait les Écritures ». (Hom. Exode, 12,4)