{{Cent Chapitres sur la perfection spirituelle — 69.}} La grâce commence d’ordinaire par éclairer l’âme, dans un sentiment profond, de sa propre lumière ; avec le progrès des luttes, elle opère insensiblement, d’ordinaire, ses mystères dans l’âme contemplative, tantôt pour nous lancer tout joyeux sur la trace des contemplations divines, comme appelés de l’ignorance à la science ; tantôt pour garder notre science loin de la vaine gloire au milieu des combats. Il faut donc, d’une part, nous affliger avec modération de nous sentir abandonnés, pour nous humilier davantage et nous mieux soumettre à la gloire de Dieu ; d’autre part, nous réjouir opportunément quand le bon espoir nous soulève. De même, en effet, que l’excès de la tristesse plonge l’âme dans le désespoir et le manque de foi, de même aussi l’excès de la joie l’invite à la présomption ; je parle pour ceux qui sont encore des enfants ; car à mi-chemin de l’illumination et de la déréliction il y a l’épreuve, et à mi-chemin de la tristesse et de la joie il y a l’espérance.
Les consolations des commençants.
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