Le souvenir de Dieu.

{{Conférences — 24, 6.}} Il faut donc que sans cesse le moine fixe toute son attention vers un but unique, auquel il fera activement converger toutes les pensées qui se lèvent ou s’agitent dans son esprit : et c’est le souvenir de Dieu. Je le compare à un homme qui voudrait élever et fermer dans les airs la voûte d’une abside : il doit tracer toute sa circonférence d’après le centre, qui est un point extrêmement délicat, et calculer, en se guidant sur cette norme infaillible, l’exacte rotondité et le dessin de la construction.