61. L’état le plus élevé de l’oraison, dit-on, est celui où l’âme quitte la chair et le monde, et prie entièrement débarrassée de la matière et de toute forme. Celui donc qui persévère en cet état exempt de trouble, celui-là prie vraiment sans cesse.
62. De même que le corps en mourant se sépare de toutes les choses de cette vie, de même l’âme se mourant en cette haute oraison, est séparée de toutes les pensées du monde. Car si elle ne meurt pas d’une telle mort, elle ne peut se trouver et vivre avec Dieu. (Centuries sur la charité 2)