{{Lettres — 2,333.}} Lorsque le père spirituel vous dit quelque chose de dur ou d’attristant, recevez-le et accueillez-le avec philosophie et magnanimité, car il le fait non par passion, mais sans passion. Et si, comme vous le dites, il est de sentiments peu élevés et vous a outragé, cela ne provient pas de son âme, mais de cette petitesse d’âme, comme il arrive d’une mère qui, étant en colère, gronde son enfant : elle ne l’injurie pas d’une façon raisonnée, la preuve en est qu’aussitôt après elle le regrette et qu’elle s’afflige si son fils est malade.