Lorsque les hommes gardent la crainte de Dieu, la vie sur terre est paisible et douce. Mais, de nos jours, les hommes se sont mis à vivre à leur gré et selon leur propre raison, et ils ont délaissé les saints commandements. Ils pensent trouver la joie sur terre en se passant du Seigneur, ne sachant pas que seul le Seigneur est notre joie et que l’âme de l’homme ne trouve le bonheur que dans le Seigneur. Il réchauffe et vivifie l’âme comme le soleil réchauffe les fleurs des champs, et, comme le vent qui les berce, il leur donne la vie. Le Seigneur nous a tout donné pour que nous lui rendions Gloire. Mais le monde ne le comprend pas. Et comment pourrait-on comprendre ce qu’on n’a ni vu ni goûté ! Moi aussi, lorsque j’étais dans le monde, je pensais que là était le bonheur : jouir de la santé, être beau, riche et aimé des autres. Et j’en étais devenu vaniteux. Mais lorsque je connus le Seigneur par le Saint-Esprit, je me suis mis à regarder tout le bonheur du monde comme de la fumée que le vent emporte. Mais la grâce du Saint-Esprit réjouit l’âme et la remplit d’allégresse, et, dans une paix profonde, elle contemple le Seigneur, oubliant la terre.
Seigneur, fais que les hommes se tournent vers toi, pour que tous ils connaissent ton amour, et que, dans le Saint-Esprit, ils puissent voir ton doux visage ; que tous, déjà sur terre, ils jouissent de cette vision et, voyant comment tu es, deviennent semblables à toi.