{{Lettres — 3, 242.}} Le moine prudent doit savoir tenir la balance égale, sans permettre que les plateaux penchent d’un côté, que l’abstinence aboutisse à l’épuisement, et la gloutonnerie à la débauche ; ne mangeant pas comme un goinfre, s’habillant de manière à être vêtu décemment, il dispose son corps à être le beau véhicule de son âme, il donne au pilote un gouvernail facile à manier, au guerrier de belles armes, au musicien une lyre harmonieuse. Car celui qui s’engraisse dans le bien-être et se pare de riches vêtements, prépare ce corps à bondir, il l’excite à de mauvais désirs, gâte son heureuse constitution, il le détruit par une excessive mollesse, et prépare à son âme un ennemi. Cessez donc de faire l’un et l’autre. Une vie sans discours est plus utile qu’un discours sans vie. Un homme, même en se taisant, rend service ; un autre, même en criant, ne fait que gêner. Si la vie et la parole vont ensemble, elles font la parure de toute philosophie.
Le moine prudent.
- “O olho que Deus me vê é o olho que O vejo” [MEHT:126-127]
- « N’éteignez pas l’esprit »
- «Apathie» et connaissance
- A base do platonismo
- A Caridade Profanada [JBCP]
- A confusão do psíquico e do espiritual [JBCP]
- A Consciência de Existir [PNHI]
- A Criação em Deus [LSCD]
- A cura do filho lunático (Mt 17,14-21)
- A esperança cristã da imortalidade na eternidade [VPRJ]