Constitutions ascétiques — C. 1, n. 1. Toute action, bien-aimé, et toute parole de notre Sauveur Jésus-Christ, est une règle de religion et de vertu. Il s’est incarné à cette fin : il a voulu nous représenter comme sur une image la religion et la vertu, afin que chacun et chacune d’entre nous, en le voyant, nous rivalisions avec le modèle. C’est pourquoi il prend notre corps, afin que de notre côté, nous imitions de notre mieux sa manière de vivre. Toi donc, si tu comprends le sens de sa parole ou de son action, ne leur accorde pas une attention superficielle, comme celle que nous prêtons un moment aux événements passagers, mais descends dans la profondeur de la contemplation ; participe au mystère qui t’est livré. Marthe reçoit le Seigneur ; Marie s’assoit à ses pieds. L’ardeur des deux sœurs est belle. Pourtant distinguons leur manière d’agir. Le service de Marthe consistait à accueillir le Sauveur en songeant aux besoins du corps. Marie, assise à ses pieds, écoutait ses paroles.