L’annonce est couverte d’un voile

« Le voici venir, bondissant sur les montagnes, franchissant (jaillissant sur) les collines » (Cant., 2, 8).

Dans la lecture de l’Ancien Testament, l’annonce (prophétique) est couverte d’un voile ; mais sitôt le voile enlevé à l’Epouse (2 Cor., 3, 16) ou à l’Eglise tournée vers Dieu, elle aperçoit l’Epoux bondir sur les montagnes que sont les livres de la Loi, et jaillir sur les collines du texte des Prophètes, plus encore qu’y apparaître, tant il s’est manifesté à l’évidence , on dirait qu’en tournant l’une après l’autre les pages du livre des prophètes, elle en voit jaillir le Christ et qu’à chaque leçon, maintenant retiré le voile qui la recouvrait autrefois, elle le voit sourdre, s’élever, puis s’élancer de toute évidence. (Comm. sur le Cant.)