Sur le Ps 31 : 2, 5. La charité ne peut être oisive. Or quelle est la cause de tout acte humain, même mauvais, si ce n’est l’amour ? Montrez-moi quelque part un amour oisif, un amour inactif. Les crimes, les adultères, les forfaits, les homicides, tous les genres de débauche, n’est-ce point l’amour qui les produit ? Purifiez donc votre amour ; dirigez vers votre jardin une eau qui coule vers un égout ; ces élans impétueux de votre amour vers le monde, portez-les vers le créateur du monde. Est-ce qu’on vous dit : N’aimez rien ? Non, assurément. Si vous n’aimiez rien, vous seriez des hommes inertes et morts, détestables et misérables. Aimez, mais faites attention à ce que vous aimez. L’amour de Dieu, l’amour du prochain s’appelle charité ; l’amour du monde, l’amour de ce siècle s’appelle cupidité. Refrénez la cupidité, excitez la charité.