{La tempérance dans le sommeil.} Le Pédagogue — 2, 9, 78, 3.
Nous qui vivons selon la raison, nous devons nous contenter d’un lit simple et sans faste, n’ayant que ce qui convient et avec modération : de quoi nous protéger l’été, s’il fait chaud, de quoi nous réchauffer, s’il fait froid…
2. Surtout un lit mou ne convient guère à la virilité : le sommeil ne doit point être un entier abandon, mais un relâchement des forces vitales. C’est pourquoi je dis qu’il faut le prendre non par paresse, mais pour se reposer de son activité.
79, 1. Il faut donc dormir de manière à se réveiller facilement… L’homme qui dort ne sert à rien, pas plus que s’il était mort.
2. Levons-nous donc souvent la nuit pour louer Dieu. Bienheureux ceux qui veillent en lui et s’assimilent ainsi aux anges que nous appelons vigilants.
3. Celui qui dort n’a pas plus de prix que celui qui ne vit point.
2, 9, 81, 4. Si nous supprimons les causes qui nous portent à un profond sommeil, nous dormirons avec plus de modération. Il ne faut pas que les hommes en qui le Verbe habite et veille passent toute la nuit à dormir.