{La mortification.} Commentaires sur S. Matthieu — 15,4. Il y a véritable abstinence lorsque, recevant la parole de Dieu vivante et efficace, plus acérée qu’aucune épée à deux tranchants [cf. Hebr 4, 12], ou prenant, comme dit l’Apôtre, «le glaive de l’esprit» [Eph 6,17], on retranche les passions de l’âme sans toucher au corps, qu’on fait cela en considération du royaume des cieux et en estimant très important pour hériter du royaume des cieux d’amputer par la raison ce qu’il y a de passionné dans l’âme.