Discours — 32 (pour la fête des lumières – Epiphanie), 8. Il ne faut pas qu’étant partis de la contemplation nous aboutissions à la crainte (car la contemplation sans frein pousserait facilement au précipice), mais étant formés et purifiés par la crainte, et pour ainsi dire rendus légers, nous devons monter dans les hauteurs. En effet où est la crainte, là est l’observation des commandements ; là où les commandements sont observés, il y a purification de cette chair, qui comme un nuage obscurcit l’âme et ne lui permet pas de voir clairement les divins rayons ; là où il y a purification, il y a illumination ; et l’illumination est la satisfaction du désir, pour ceux qui tendent vers les sommets, ou plutôt vers le sommet ou vers ce qui dépasse toute grandeur.