59. Il est loin de la chair, celui qui est passé de la vie de l’action à celle de la pensée : il est pour ainsi dire emporté dans les nuées, dans les régions supérieures de la pensée, dans l’atmosphère limpide de la contemplation mystique, où il pourra toujours être avec le Seigneur. Mais il est loin du Seigneur, celui qui ne peut pas encore, d’un esprit pur et en mettant de côté les activités sensibles, contempler les objets intelligibles dans toute la mesure qui nous est possible, celui enfin qui ne comprend pas sans énigmes la doctrine toute simple concernant le Seigneur. (Centuries sur la théologie et l’économie 2)