La contemplation de Jésus rapproche des anges et fait acquérir la science mystique.

{{De la hiérarchie céleste. — C I, n. 1.}} Grâce à cet amoureux désir du beau, qui nous attire à lui et nous fait tendre vers lui, ( Jésus ) réduit nos multiples variations, il nous parfait en unifiant et en déifiant notre vie, nos habitudes, nos dispositions; il nous donne le pouvoir sacré du divin sacerdoce. Accédant ainsi aux fonctions saintes du sacerdoce, nous nous approchons des esprits qui nous sont supérieurs, en imitant autant que nous le pouvons l’indéfectible constance de leur saint état, et en élevant par là nos regards vers la bienheureuse et divine lumière de Jésus. Devenus capables de contempler saintement ce qu’il nous est permis de voir, illuminés par la connaissance de ces spectacles, suivant la science mystique, nous pourrons être à la fois consacrés et consécrateurs, lumineux et déificateurs, parfaits et semeurs de perfection.