La charité identique à la perfection.

Conférences — 1, 10. «L’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété — et c’est la charité sans doute qu’il faut entendre — est utile à tout : elle a les promesses de la vie présente et de la future » ( 1 Tim 4, 8 ). Dire que l’exercice corporel est utile à peu de chose, c’est proclamer manifestement qu’on ne peut s’y livrer toujours et qu’il ne confère pas à lui seul la perfection. Car ce mot « peu » s’applique bien à l’un et à l’autre : il se rapporte ou à la brièveté du temps, en ce sens que l’exercice corporel n’est pas l’inséparable compagnon de l’homme pour le temps et pour l’éternité, ou au peu de profit que l’on y trouve, parce que les macérations corporelles, à la vérité, marquent un certain commencement dans la voie du progrès, mais n’engendrent pas la charité parfaite, laquelle seule a les promesses de la vie présente et de la vie à venir.