C’est le propre de la bonté de Dieu de vaincre par ses bienfaits celui à qui il les adresse : il devance celui qui va être saint et, avant qu’il en soit digne, il lui en donne l’aptitude, pour que cette aptitude l’en rende digne. Et ce n’est pas ce dernier qui, par suite de sa propre dignité, atteint de lui-même son bienfaiteur et devance ses grâces pour s’en rendre capable. (Comm. Jo., 6,36)