{{Conférences — 3, 19.}} Un enseignement se dégage, évident : le premier mouvement de bonne volonté nous vient d’une inspiration de Dieu, que ce soit par lui-même, ou par les exhortations d’un homme, ou par la force des choses, qu’il nous attire dans le chemin du salut ; et la consommation des vertus est aussi un don de sa main. Ce qui est de nous, c’est de correspondre ou mollement ou avec zèle à l’impulsion de la grâce divine ; et nous méritons entièrement soit la récompense, soit le supplice, selon que nous avons pris à cœur ou négligé de nous accorder aux vues toutes bienveillantes et libérales de sa Providence à notre endroit, par le don généreux de notre obéissance.