Resumo
Angelus Silesius — Johannes Scheffler — Peregrino Querubínico
- Tratados polêmicos e três obras capitais:
- A Santa alegria da alma ou éclogas espirituais de psyche amorosa de seu Jesus
- Peregrino Querubínico ou aforismos espirituais e sentenças rimadas para servir de introdução à contemplação de Deus
- Descrição sensível das quatro coisas últimas
- Motivos da conversão ainda sem solução.
- Problemas na datação dos tratados
- Querubismo e Serafismo
- Consagrada na crítica ao Peregrino Querubínico a crítica não se ocupou dos demais tratados do autor.
Original
Si nous exceptons les traités polémiques et une traduction publiée en 1676 de la Perle évangélique, texte anonyme édité en 1542 par Nicolas van Essche, et qui « parmi les œuvres qui, au XVIe siècle, prolongent le mysticisme rhéno-flamand… occupe incontestablement la première place », la date et les conditions de la parution des trois œuvres spirituelles sont bien connues : 3 éditions de la Sainte joie de l’âme ou églogues spirituelles de Psyché amoureuse de son Jésus (deux à Breslau en 1657, la première contenant les trois premiers livres, la seconde le livre IV, une édition à Vienne en 1668 ajoutant un cinquième livre aux quatre déjà parus) ; deux éditions du Pèlerin chérubique ou aphorismes spirituels et sentences rimées pour servir d’introduction à la contemplation de Dieu — la première édition ne porte pas la mention : pèlerin chérubique —, en 1657 à Vienne (livre I à V), la seconde à Glatz en 1675 (livres I à VI) ; une édition en 1675 également d’une Description sensible des quatre choses dernières à Schweidnitz. Il est remarquable que, durant l’année 1657, paraissent deux textes dont nous allons souligner la différence, les églogues et les aphorismes. Remarquable également que le poète n’ait jamais cessé de travailler à son œuvre lyrique, même en pleine activité confessionnelle, puisque le livre V de la Sainte Joie paraît en 1668, et d’autre part qu’un retour certain aux lettres se dessine dès 1675, année de sa retraite et du début de la maladie : entre 1675 et 1677, il rédige une œuvre nouvelle, la Description…, complète le Pèlerin, traduit la Perle évangélique, réunit en recueil les écrits polémiques. Ne cédons pas au cliché facile coupant en deux la carrière de Johannes Scheffler : une première partie réservée à la poésie intérieure, une seconde à l’action missionnaire.