De la virginité — 59. La vierge n’a nul besoin de faire une enquête sur son époux, elle ne peut craindre aucune erreur à son égard ; car c’est un Dieu et non un homme, c’est un Maître et non un compagnon d’esclavage. Voilà pour les personnes ; voyez maintenant quels biens constitueront sa dot. Ce ne seront ni des esclaves, ni des terres, ni tant et tant de talents d’or, mais le ciel et les biens d’en haut qui seront donnés à l’épouse. En outre l’épouse craint la mort qui, en lui enlevant tout, la sépare de son époux. Mais la vierge désire la mort et souffre de la vie : elle a hâte d’être en présence de son époux face à face et de partager sa gloire.