57. Ces sortes de pénitents ne se permettent même pas de chanter en leur particulier des hymnes et des cantiques, parce que ces cantiques seraient capables d’étouffer leurs soupirs et de diminuer leurs larmes. Si donc vous prétendez que par le chant des hymnes, vous exciterez en vous les sentiments de la pénitence, sachez que vous êtes bien loin d’elle, et qu’elle est bien loin de vous. La pénitence est une {{douleur de l’âme}} laquelle demeure dans elle depuis longtemps, et lui est conservée par le moyen du feu de l’amour. SEPTIÈME DEGRÉ
67. La pénitence, qui est une vive et profonde {{douleur de l’âme}}, ne doit-elle pas lui fournir tous les jours de nouveaux sujets de s’affliger et de souffrir ? Et l’âme pénitente ne ressemble-t-elle pas à une femme qui est dans les douleurs de l’enfantement ? SEPTIÈME DEGRÉ