Des hauts faits

(Note: hauts faits en russe « podvigui », désignent des actes héroïques ou extraordinaires d’ascèse) de la vie ascétique.

Il ne faut pas entreprendre des actions qui dépassent la mesure, mais il faut veiller à ce que l’ami – notre chair – soit fidèle et apte à réaliser les vertus.

Il convient de suivre la voie moyenne, n’incliner « ni à droite ni à gauche » ([Prov., IV->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=24&chapter=4&version=2], 27). Donnons à l’esprit ce qui est spirituel et au corps ce qui est corporel, ce qui est nécessaire pour maintenir la vie temporelle et la vie en société qu’elle exige légitimement : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » ([Matth., XXII->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=47&chapter=22&version=2], 21).

On doit être condescendant à l’égard des faiblesses et des imperfections de son âme on doit supporter ses propres défauts comme ceux des autres, mais sans devenir paresseux et en se stimulant à faire mieux.

Si tu as mangé beaucoup ou si tu as fait quelque chose de semblable, de naturel à la faiblesse humaine, ne t’en trouble pas, n’ajoute pas un nouveau mal au premier, mais courageusement `dispose-toi à te corriger, tout en t’efforçant de garder la paix intérieure…

Si le corps est épuisé par les hauts faits et les souffrances, il faut le fortifier par un sommeil modéré, par la nourriture ou quelque boisson, sans même tenir compte de l’heure qu’il est. Ayant ressuscité la fille de Jaïre, Jésus-Christ ordonna de lui donner à manger tout de suite ([Luc., VIII->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=49&chapter=8&version=2], 55).