Qui veut se sauver doit toujours avoir le coeur contrit et disposé à la pénitence, comme le dit le psalmiste : « O Dieu, tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit » ([Ps., L->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=23&chapter=50&version=2], 19).
Avec un esprit contrit, l’homme passe facilement et sans dommage au milieu des embûches du diable orgueilleux, dont toute la préoccupation consiste à troubler l’esprit humain pour y semer l’ivraie… ([Matth., XIII->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=47&chapter=13&version=2], 27-28).
Quand l’homme s’efforce d’avoir un coeur humble et les pensées en paix, non troublées, toutes les astuces de l’ennemi sont inefficaces. Car où il y a la paix des pensées, Dieu lui-même repose. ([Ps., LXXV->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=23&chapter=75&version=2], 3).
L’origine de la pénitence est dans la crainte de Dieu et dans l’attention, comme le dit le saint martyr Boniface (Ménées, 19 décembre) : la crainte de Dieu est le père de l’attention, et l’attention -est la mère de la paix intérieure…