Il n’y a rien de meilleur que la paix en Jésus-Christ, cette paix qui repousse tous les assauts des esprits mauvais, répandus dans l’air (Cf. [Eph., VI->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=56&chapter=6&version=2], 12) et sur la terre.
L’homme montre qu’il a une âme raisonnable, s’il plonge son intelligence à l’intérieur de soi-même et accomplit une activité en son coeur. Alors la grâce de Dieu se répand en lui, et il se trouve en paix et, par suite, en dehors de ce monde ; il est en paix, car il a une bonne conscience ; il est en dehors de ce monde, car son intelligence contemple en son intérieur la grâce de l’Esprit-Saint, selon la parole de Dieu : « Il a sa demeure en Sion » ([Ps., LXXVI->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=23&chapter=76&version=2], 3).
Peut-on ne pas se réjouir en voyant le soleil des yeux du corps ? Mais combien plus grande est la joie quand l’intelligence voit de son oeil intérieur le soleil de sainteté, le Christ ? Alors on se réjouit dans la paix des anges ; l’apôtre en parle « Notre cité est dans les cieux » ([Phil., III->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=57&chapter=3&version=2], 20).
Celui qui reste dans une disposition de paix puise les dons spirituels comme avec une cuiller.
Les saints pères se trouvaient en un état de paix et, protégés par la grâce de Dieu, avaient une longue vie.
Quand l’homme a atteint l’état de paix, il fait rayonner sur les autres la lumière d’une raison éclairée. Auparavant il doit répéter ces paroles… : « Hypocrite, ôte d’abord la poutre de ton oeil » ([Matth., VII->http://www.biblegateway.com/passage/?book_id=47&chapter=7&version=2], 5).
Cette paix, ce trésor inestimable, notre Seigneur Jésus-Christ l’a laissée à ses disciples avant sa mort…