De la conservation des vérités dont on a acquis la connaissance.

On ne doit pas sans nécessité ouvrir son coeur à un autre ; vous ne trouverez qu’un homme sur mille pour garder votre secret. Si nous-mêmes nous ne le gardons pas en nous, comment pouvons-nous espérer qu’un autre le gardera ?

Avec un homme psychique (douchevny) il faut parler de choses humaines ; avec celui qui possède une raison spirituelle (razoum doukhovny) il faut parler de choses célestes.

Ceux qui sont remplis de sagesse spirituelle apprécient l’esprit de n’importe qui, selon l’Ecriture sainte, d’après la conformité des paroles de cet homme avec la volonté de Dieu ; et ils en tirent la conclusion qui convient.

S’il vous arrive de vous trouver dans le monde, parmi les hommes, il ne convient pas de parler de choses spirituelles, surtout si vous remarquez que l’on n’a aucun désir de vous écouter. Dans ce cas, il faut suivre la doctrine de saint Denys l’Aréopagite…

De toute façon, il faut chercher à cacher en soi-même le trésor des dons divins. Sinon, vous le perdrez et ne le retrouverez plus… Mais si c’est nécessaire et si l’occasion se présente, il faut agir ouvertement à la gloire de Dieu.