{{Des Institutions cénobitiques — 5, 34.}} Le moine, dit-il ( l’abbé Théodore ), qui désire atteindre à la connaissance des Ecritures, ne doit pas dépenser sa peine à lire les commentateurs, mais diriger plutôt tout le soin de son esprit et l’ardeur de son cœur à se purifier des vices charnels. Dès qu’on les a bannis, le voile des passions tombe de dessus les yeux du cœur… Ceux-ci revenus à la santé, la seule lecture des saintes Ecritures leur suffit abondamment pour contempler la vraie science, et point ne leur est besoin des leçons des commentateurs ; non plus que les yeux de notre corps n’ont besoin qu’on leur apprenne à voir, s’ils ne souffrent pas de la cataracte ou de la cécité.