Nous à qui il est enjoint de combattre les COMBATS du Seigneur, aiguisons contre eux « le glaive de la parole de Dieu » et courons-leur sus ! Ayons au combat « les reins ceints de la vérité », « couvrons-nous en même temps du bouclier de la foi » pour recevoir les traits empoisonnés de leurs arguties et renvoyons-les-leur après les avoir mieux balancés. Ce sont les mêmes COMBATS pour le Seigneur qu’ont soutenus David et les autres patriarches. Affrontons-les pour nos frères. Car « il me vaudrait mieux mourir » que de laisser enlever et ravir quelques-uns de mes frères et que de laisser emmener en captivité par des insinuations verbales pleines de ruse les « petits enfants » et les nourrissons du Christ. Mais contre les parfaits ils ne pourront pas rassembler leurs troupes et n’oseront pas engager le combat. A nous, par conséquent, en priant le Seigneur et avec l’aide de vos prières, d’engager contre eux le combat de la parole. Homélies sur la Genèse: IV – L’APPARITION DE DIEU A ABRAHAM Le premier jour.
– Voyons maintenant ce que fait Abraham, une fois que Sara fut mécontente. Il renvoie la servante et son fils, tout en lui donnant une outre d’eau. C’est que la mère ne possède pas de puits d’eau vive et l’enfant ne peut pas tirer l’eau du puits. Isaac, lui, a des puits, pour lesquels il soutient des COMBATS contre les Philistins, mais Ismaël boit l’eau de l’outre, et cette outre, comme c’est naturel, s’épuise. Aussi a-t-il soif, saris toutefois trouver de puits. Homélies sur la Genèse: VII – NAISSANCE ET SEVRAGE D’ISAAC Le premier jour.
Aussi bien se dressent-ils contre nous et nous suscitent-ils luttes et COMBATS. Et l’Apôtre du Christ de dire : « Nous n’avons pas à combattre seulement contre la chair et le sang, mais encore contre les princes, les puissances et les dominations de ce monde. » Il nous faut donc veiller et nous conduire avec précaution, « parce que notre adversaire, comme un lion rugissant, rôde autour de nous cherchant qui dévorer ». A moins que, « fermes dans la foi », nous ne lui résistions, il nous ramènera en captivité. Dans ce cas, ce serait, de notre part, méconnaître l’oeuvre de celui « qui a cloué sur sa croix les principautés et les puissances en triomphant hardiment d’elles en lui-même », et « qui est venu apporter la délivrance aux prisonniers ». En suivant au contraire la foi du Christ qui a triomphé d’elles, brisons les liens par quoi elles nous avaient enchaînés à leur puissance. Ces liens qui nous retiennent, ce sont nos passions et nos vices : ils nous retiennent aussi longtemps que « nous ne crucifions pas notre chair avec ses passions et ses convoitises », jusqu’à ce que « nous ayons brisé leurs liens et rejeté leur joug loin de nous ». Homélies sur la Genèse: IX – SECONDES PROMESSES FAITES A ABRAHAM Le premier jour.
Aussi ne doit-il pas craindre de « descendre en Egypte », ne doit-il pas craindre d’affronter les luttes de ce monde ni les COMBATS avec les dénions ennemis, celui avec qui Dieu descend au combat. Écoutez l’Apôtre Paul : « J’ai travaillé plus qu’eux tous, dit-il, non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » A Jérusalem, alors qu’une sédition s’était élevée contre lui et qu’il soutenait péniblement un magnifique combat pour la parole et la prédication du Seigneur, le Seigneur lui apparut et lui dit, en termes semblables à ceux qui sont adressés maintenant à Israël : « Ne crains pas, Paul ; de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu me rendes témoignage dans Rome. » Homélies sur la Genèse: XV – LES FRÈRES DE JOSEPH REMONTENT DE L’EGYPTE – JACOB APPREND QUE JOSEPH EST VIVANT Le premier jour.
Demandons-nous alors si cela ne serait pas la figure de la descente du Seigneur en ce monde, de son accroissement en « une grande nation », c’est-à-dire en l’Église qui réunit les nations, et de son retour au Père à la consommation de toutes choses ; – ou bien encore la figure du premier homme qui descendit en Egypte au milieu des COMBATS, quand, chassé des douceurs du paradis, il aborda les souffrances et les misères de ce monde et qu’on lui fit entrevoir le combat contre le serpent, par ces paroles : « Tu le guetteras à la tête et il te guettera au talon », et par ces paroles, également, dites à la femme : « Je mettrai une inimitié entre toi et lui, entre ta postérité et sa postérité. » Homélies sur la Genèse: XV – LES FRÈRES DE JOSEPH REMONTENT DE L’EGYPTE – JACOB APPREND QUE JOSEPH EST VIVANT Le premier jour.
– Mais aussi chacun de nous, de la même façon et par le même chemin, entre en Egypte et au milieu des COMBATS. S’il mérite que Dieu ne s’éloigne pas de lui, il deviendra « une grande nation ». Cette grande nation, c’est le nombre des vertus et l’abondance de la justice en laquelle l’Écriture dit que les saints croissent et multiplient. Homélies sur la Genèse: XV – LES FRÈRES DE JOSEPH REMONTENT DE L’EGYPTE – JACOB APPREND QUE JOSEPH EST VIVANT Le premier jour.
Pour nous, il se peut que nous ayons l’air d’être descendus en Egypte, il se peut qu’en vertu de notre condition charnelle nous soutenions les luttes et les COMBATS de ce monde, il se peut que nous habitions au milieu des esclaves de Pharaon ; en tout cas, si nous restons près de Dieu, si nous nous appliquons à la méditation de ses commandements, si nous recherchons avec soin « ses préceptes et ses ordonnances », – car c’est cela que signifie : « être toujours près de Dieu, penser aux choses de Dieu », « chercher les choses de Dieu », – Dieu de son côté sera toujours avec nous, par le Christ Jésus notre Seigneur, « à qui est la gloire dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ». Homélies sur la Genèse: XVI – JOSEPH ACQUIERT POUR PHARAON LES TERRES DE L’EGYPTE Le premier jour.
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Mais vous, si vous portez en vous « le fruit de l’Esprit qui est la joie, la charité, la paix, la patience », vous pouvez être Isaac, qui n’est pas né charnellement, mais est né en vertu de la promesse, -et vous êtes des fils de la femme libre, à condition toutefois que vous puissiez dire avec Paul : « Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair (car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes devant Dieu pour renverser des forteresses). Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la science de Dieu ». Si vous pouvez être ceux à qui s’applique cette parole de l’Apôtre : « pour vous, vous ne vivez point dans la chair, mais dans l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous », à cette condition vous n’êtes pas nés selon la chair, mais selon l’esprit en vertu de la promesse, et vous êtes les héritiers des promesses, selon ce qui est dit : « héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ. » Vous ne serez pas héritiers de celui qui est né selon la chair mais cohéritiers du Christ, car « si nous avons connu le Christ selon la chair, à présent, nous ne le connaissons plus ainsi ». Homélies sur la Genèse: VII – NAISSANCE ET SEVRAGE D’ISAAC Le premier jour.