Cherchons-nous notre mère l’Église

{{Pédag., I, 5.}} Comme les enfants qui se réunissent autour de leur mère, ainsi cherchons-nous notre mère l’Église. Tout ce qui est faible et délicat nous intéresse, nous charme, nous attendrit par cette faiblesse même qui réclame notre secours : à la vue de ce petit être, la colère se change en bienveillance. De même que les pères et les mères n’ont rien de plus doux que de voir auprès d’eux leur progéniture : les chevaux, leurs jeunes poulains ; les vaches, leurs génisses ; les lions, leurs lionceaux ; la biche, son faon ; l’homme, son enfant, ainsi le Père commun de tous les êtres accueille-t-il avec plaisir ceux qui se réfugient dans son sein. Les voyant pleins de douceur et régénérés par l’Esprit, il les adopte pour ses fils, il les aime, il les secourt, il combat pour eux, il les appelle ses petits enfants.