Chacun est comme le prêtre de son corps.

{{Lettres — 3, 75 ( à l’évêque Théodose ).}} De même que dans l’Ancien Testament il n’était permis qu’aux seuls prêtres de faire les fonctions sacerdotales, mais qu’au temps de Pâques tous étaient en quelque manière jugés dignes de cette fonction (chacun en effet immolait un agneau), de même dans le Nouveau Testament, auquel aucun Testament ne succédera, ceux-là seuls ont le privilège d’immoler le sacrifice non sanglant, qui en ont reçu le pouvoir ; mais chacun a été constitué prêtre de son propre corps, non pas qu’il puisse sans ordination s’arroger l’autorité sur des subordonnés, mais pour que, commandant à ses vices, il fasse de son corps le temple ou le sanctuaire de la pureté.