Si toutefois les fêtes publiques, qui ne sont telles que de nom, ne présentent aucune raison démonstrative qu’elles s’harmonisent avec le culte offert à la divinité, s’il était prouvé au contraire qu’elles sont des inventions de gens qui les ont instituées d’aventure en relation avec des événements historiques ou des théories naturalistes sur l’eau, la terre, les fruits qu’elle semble produire, il est clair que, pour qui veut honorer la divinité avec le soin requis, il sera raisonnable de s’abstenir de prendre part aux fêtes publiques. En effet, comme dit excellemment un sage grec : « Célébrer une fête n’est rien d’autre que de faire son devoir. » Et c’est même célébrer la fête selon la vérité que de faire son devoir en priant toujours, en ne cessant pas d’offrir à la divinité les sacrifices non sanglants dans les prières. Pour cette raison, je trouve magnifique le mot de Paul : « Vous observez les jours, les mois, les saisons, les années ? J’ai bien peur pour vous d’avoir peut-être chez vous perdu ma peine. » (Contre Celse VIII)
Célébrer en priant toujours
- A estrutura metafísica da caridade na sua ordem divina [JBCP]
- A estrutura metafísica da caridade na sua ordem humana [JBCP]
- A estrutura teológico-metafísica da mística eckhartiana
- À l’image de Dieu
- A Palavra silenciosa… [ASEC]
- A Prata Perdida (Lc XV, 8-10)
- A questão da encarnação [MHE]
- A religião e o homem [JBCP]
- A Rosa de Silesius e o Dasein de Heidegger [MEHT]
- A subida do Monte Carmelo