{{Règles moins développées — Rép. à la question 21.}} La divagation vient de la paresse de l’esprit qui ne se donne pas le loisir de penser au nécessaire. L’esprit demeure sans activité et sans inquiétude parce qu’il manque de foi en la présence de Dieu qui scrute les cœurs et les reins. S’il avait cette foi, il réaliserait parfaitement en lui ce qui est écrit : « Je voyais le Seigneur devant moi sans cesse parce qu’il est à ma droite, afin de ne pas être ébranlé» ( Ps 15, 8 ). Celui qui est parvenu à ce degré ou à un semblable, n’aura jamais l’audace ou le loisir d’exercer sa pensée à quoi que ce soit qui ne serve pas à l’édification de la foi, même si cela paraît un bien ; à plus forte raison il ne s’appliquera pas à ce qui est défendu par Dieu ou peut lui déplaire.