Categoria: Isidore de Péluse

  • Le saint prêtre est une règle vivante.

    {{Lettres — 3, 306 ( à l’évêque Cyrille ).}} De même qu’un roi qui observe les lois est une loi vivante, ainsi le prêtre soumis aux saintes règles est une règle muette.

  • La véritable paix avec la justice.

    {{Lettres — 3, 246 ( à Pierre ).}} La paix, unie à la justice, est quelque chose de divin ; mais si l’une existe sans l’autre, la beauté de la vertu en est gâtée. En effet la paix règne sans doute entre les voleurs, comme aussi entre les loups ; mais chez les premiers c’est…

  • La piété dans l’âme et dans le corps.

    {{Lettres — 3, 163 ( au prêtre Martyrius ).}} Il y a deux sortes de piété, ô homme très vénéré. L’une, très sainte et divine, est dans l’âme. C’est offrir à Dieu une victime très belle et qui lui est très chère, que d’avoir l’esprit sans souillure, de penser à la divine présence et de…

  • La science du démon.

    {{Lettres — 3, 156 ( au prêtre Archontius ).}} Le démon, ô très doux frère, ne connaît pas nos pensées (cela est en effet le privilège de la seule puissance divine, qui a fait chacun de nos cœurs) ; mais d’après les mouvements de notre corps il capte les desseins de notre âme. Par exemple,…

  • Chacun est comme le prêtre de son corps.

    {{Lettres — 3, 75 ( à l’évêque Théodose ).}} De même que dans l’Ancien Testament il n’était permis qu’aux seuls prêtres de faire les fonctions sacerdotales, mais qu’au temps de Pâques tous étaient en quelque manière jugés dignes de cette fonction (chacun en effet immolait un agneau), de même dans le Nouveau Testament, auquel aucun…

  • Le sacerdoce, intermédiaire entre Dieu et l’homme.

    {{Lettres — 3, 20 ( à l’évêque Hermogène ).}} Le sacerdoce est en quelque sorte un intermédiaire entre la nature divine et la nature humaine, fait pour honorer la première et rendre la seconde meilleure. C’est pourquoi, si quelqu’un imagine qu’il puisse y avoir une chose meilleure, je le crois dénué de raison.

  • La sainteté plus nécessaire aux prêtres qu’aux moines.

    {{Lettres — 2, 284 ( à l’évêque Palladius ).}} Fuyez autant que possible, ô excellent homme, la société des femmes. Car il faut que les prêtres soient encore plus saints et plus purs que ceux qui se sont retirés dans les montagnes, parce que les premiers ont à penser à eux-mêmes et à leur peuple,…

  • Le moine doit se mortifier.

    {{Lettres — 1, 130 ( au moine Jean ).}} La satiété ne connaît pas les veilles ; l’orgueil ne connaît pas le calme ; or la vie d’ascèse demande veille et douceur. Si donc vous prétendez mener cette vie, détruisez ces obstacles : si vous n’êtes pas maître de votre ventre, pourquoi occupez-vous cette place…

  • Le moine doit aimer la peine.

    {{Lettres — 1, 110 ( au moine Craton ).}} Celui qui veut mener la vie d’ascèse et faire son salut embrasse avec ardeur toutes les difficultés que cela comporte, quoi que ce puisse être. Mais celui qui estime n’être pas traité selon son mérite dans la vie d’ascèse ou dans les offices qui la composent,…

  • Le moine instable.

    {{Lettres — L. 1, lettre 41 ( au moine Philippe ).}} Le lièvre, animal peureux et de nature craintive, attend, dit-on, pour changer de gîte, parce que tout mouvement et tout bruit l’effraie. Mais il n’en est pas ainsi du moine qui doit avoir mis sa confiance dans le Seigneur et être monté sur la…