Categoria: Hesíquio de Jerusalém
-
Le combat spirituel.
Centuries 2, 4. De même que, au moment où va tomber la pluie d’orage, l’éclair tournoie dans le ciel, ainsi il faut que le nom de Jésus-Christ tourne toujours dans le domaine de notre cœur. Ils le savent bien, ceux qui connaissent les épreuves de l’âme et le combat intérieur. Nous livrons cette bataille de…
-
Prière et vigilance.
Centuries 2, 1. L’oubli détruit d’ordinaire la garde de l’âme, comme l’eau éteint le feu ; mais la persévérance de la prière à Jésus, jointe à une ferme tempérance, le chasse définitivement du cœur. Car la prière a besoin de la tempérance, comme une petite lampe a besoin d’une torche pour s’allumer.
-
La vigilance et la communion.
Centuries 1, 100. Lorsque, malgré notre indignité, nous sommes admis à participer avec tremblement aux divins et purs mystères du Christ, notre Dieu et notre grand et terrible roi, alors nous devons montrer encore plus de tempérance, de vigilance sur notre âme et d’exactitude, afin que le feu divin, c’est-à-dire le corps de notre Seigneur…
-
La prière fréquente.
Centuries 1, 99. Que le nom de Jésus soit comme soudé à votre souffle et à votre vie entière : alors vous connaîtrez le bienfait de la paix.
-
Nécessité de la prière.
Centuries 1,98. De même que celui qui est nu et sans armes ne peut lutter, ou que celui qui est habillé ne peut nager dans l’immensité de la mer, ou qu’on ne peut vivre sans respirer, ainsi il est impossible que, sans être humble et sans prier le Christ constamment, nous nous formions au combat…
-
La vigilance nécessaire à l’oraison.
Centuries 1,88. Plus vous aurez veillé attentivement sur vos pensées, plus vous prierez Jésus avec ardeur. Et au contraire, plus vous aurez examiné vos pensées avec négligence, plus vous vous éloignerez de Jésus. Et de même que la vigilance dont nous avons parlé illumine admirablement l’atmosphère de nos pensées, ainsi l’abandon de la tempérance et…
-
Le repos de l’âme en Dieu.
Centuries 1, 86. Beaucoup de pensées nous viennent par suggestion, et elles sont causes des actions extérieures mauvaises. Mais celui qui est avec Jésus étouffe les premières, met les autres en fuite et s’enrichit de la douce connaissance des choses divines, par quoi il trouve Dieu qui est partout. Par lui le miroir de notre…
-
L’humilité.
Centuries 1, 82. L’étoile possède en propre la lumière; et le propre de celui qui est pieux et craint Dieu, c’est la simplicité et l’humilité. En effet il n’y a pas de signe plus caractéristique et plus manifeste des disciples du Christ que l’humble estime de soi et l’attitude simple.
-
La négligence de soi-même.
Centuries 1, 69. Celui qui ne sait pas cheminer sur la route spirituelle ne se fait pas scrupule des pensées inspirées par la passion, mais il ne s’occupe que de la chair ; il est alors glouton et intempérant, il s’afflige et s’irrite, il garde rancune ; par là il couvre son esprit de ténèbres,…
-
Conditions de la connaissance de Dieu.
Centuries 1, 67. La voie de la connaissance est l’apathie et l’humilité, sans lesquelles personne ne verra le Seigneur.
-
Les sources de l’humilité.
Centuries 1,64. Le souvenir des péchés en paroles, actions ou pensées, et bien d’autres choses que l’examen nous permet de réunir, nous conduisent à l’humilité. Ce qui produit aussi la vraie humilité, c’est de magnifier les bonnes actions quotidiennes de notre prochain avec qui nous vivons, ainsi que ses autres dons naturels et ses qualités,…
-
Orgueil et impureté.
Centuries 1, 63. L’Ecriture appelle même le démon impur, parce que dès l’origine il a répudié le bien qu’est l’humilité et il a aimé l’orgueil ; c’est pourquoi dans toutes les Ecritures il est appelé esprit impur. En effet, quelle impureté corporelle a pu commettre celui qui n’a absolument pas de corps ni de chair,…
-
Avantage de l’adversité.
Centuries 1, 55. De même que l’amertume de l’absinthe est favorable à ceux qui n’ont pas d’appétit, ainsi il est bon aux hommes pervers de souffrir l’adversité.
-
La tempérance.
Centuries 1,51. La tempérance ressemble à l’échelle de Jacob, sur laquelle Dieu se tient, et que gravissent les anges ; car elle détruit tout mal en nous : elle retranche la loquacité, les injures, la détraction, et toute la série des péchés des sens ; c’est pourquoi elle n’admet pas le moindre affaiblissement du charme…
-
Ne pas prêter l’oreille aux conseils du démon.
Centuries 1, 43. De même qu’un enfant, petit et sans malice, voyant un charlatan, est heureux et dans sa simplicité suit ce charlatan, ainsi notre âme, étant simple et bonne, et créée telle par son bon Maître, prend plaisir aux suggestions trompeuses du démon et, se laissant égarer, court vers le mal comme si c’était…
-
Efficacité de la prière.
Centuries 1, 41. De même que la pluie rend la terre d’autant plus molle qu’elle s’y répand plus abondante, ainsi plus nous invoquons souvent le nom du Christ sans faire appel au raisonnement, plus il amollit la terre de notre cœur et y répand joie et allégresse.
-
L’office des quatre vertus.
Centuries 1, 34. L’office de la prudence est de pousser la faculté irascible à engager le combat intérieur et à se blâmer soi-même ; celui de la sagesse est de pousser la faculté raisonnable vers une exacte et continuelle tempérance et vers la contemplation spirituelle ; celui de la justice est de diriger la faculté…
-
Ne pas flatter le corps.
Centuries 1,30. Il n’est pas loisible ni possible de pactiser avec le serpent et de le porter dans son sein, pas plus que de flatter son corps en quelque façon, de le soigner et de l’aimer, en dehors de ce qui lui est nécessaire ou utile, et de s’appliquer à la vertu céleste. Car le…
-
Les démons poussent à la négligence.
Centuries 1,30. Ceux qui aiment s’instruire doivent encore savoir que souvent les démons envieux nous cachent et diminuent pour nous la guerre spirituelle, parce que ces êtres malfaisants nous en veulent du profit qui résulte de cette guerre, comme aussi de notre connaissance et de notre ascension vers Dieu, et encore afin que, grâce à…
-
La connaissance de soi préserve de la tentation.
Centuries 1,23. De même que celui qui tient un miroir en main, s’il se trouve au milieu de beaucoup de gens et regarde dans le miroir, voit à la fois sa propre image et les autres dont l’image se reflète dans le même miroir, ainsi celui qui examine à fond son cœur y voit son…