Categoria: Hesíquio de Jerusalém
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La vigilance.
{{Centuries 1,85.}} De même que le sel matériel donne de la saveur au pain et à tous les aliments, qu’il préserve de la corruption les viandes et ce que l’on veut conserver, et qu’il chasse toute mauvaise odeur, de même faut-il penser de la garde de l’âme, de sa douceur spirituelle et de son admirable…
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Le désir du progrès.
{{Centuries 2, 99.}} De même que les puissances d’en haut n’ont nul souci des richesses et des biens de la terre, de même ceux qui ont purifié le regard de leur âme et qui ont acquis l’habitude de la vertu ne s’inquiètent pas des attaques des mauvais esprits. Et de même que les premières connaissent…
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L’antidote qu’est l’invocation du Christ.
{{Centuries 2, 86.}} De même que des mets nuisibles troublent le corps dès qu’ils y pénètrent, mais que celui qui les mange demeure indemne si, dès qu’il ressent le mal, il prend bien vite quelque vomitif, ainsi, quand notre esprit accepte les mauvaises pensées, s’en abreuve et s’en rassasie, il ressent leur amertume ; mais…
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Le silence intérieur et extérieur.
{{Centuries 2, 83.}} Deux choses regardent également notre âme : le commerce de nos pensées intimes, et les conversations extérieures et vains discours. Par une très sage disposition de Dieu, celui qui veut éviter le mal pour son âme doit harceler ces deux amants de vains discours, à savoir les hommes et les pensées, afin…
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Nécessité de la prière.
{{Centuries 2,81.}} De même qu’on ne peut tracer des lettres dans l’air, parce qu’elles doivent s’appuyer sur un corps solide pour pouvoir se conserver, ainsi par notre laborieuse tempérance nous nous unissons à la prière de Jésus-Christ, afin que cette belle vertu de tempérance dure et persiste avec lui, et que par lui nous la…
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Repousser le démon dès l’abord.
{{Centuries 2, 76.}} Celui qui guette la tête du serpent et qui, luttant avec colère, use de paroles mordantes, frappe du poing l’ennemi et le repousse comme un objet d’horreur (ce qui en a fatigué plus d’un), celui-là, de l’avis de Paul, «recueillera les fruits le premier» ( 2 Tim 2, 6 ). Celui donc…
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Principes de la vie illuminative.
{{Centuries 2, 64.}} Lorsque nous sommes fortifiés dans le Christ Jésus et que nous commençons à progresser sous la garde de la tempérance, il y a comme une lampe qui nous apparaît, et d’abord en notre esprit, et qui, tenue par nous pour ainsi dire dans la main de l’esprit, dirige notre âme en ses…
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La tempérance, gardienne de l’âme.
{{Centuries 2, 63.}} Le début du fruit, c’est la fleur ; et le début de la garde de l’âme, c’est la modération dans le manger et le boire, l’abnégation et l’abstinence pour toutes sortes de pensées, et la tranquillité du cœur.
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Le moine.
{{Centuries 2, 57.}} Celui-là est réellement un vrai moine, qui pratique la tempérance ; et celui-là est un vrai tempérant, qui est moine dans l’âme.
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La consolation.
{{Centuries 2, 54.}} Dans le cœur délivré des illusions naîtront enfin de divines et mystérieuses pensées, qui bondiront en lui, comme bondissent les poissons et comme sautent la tête la première les dauphins sur une mer calme. Une légère brise agite la mer, et le Saint Esprit agite le fond du cœur. «Parce que vous…
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La paix dans le Christ.
{{Centuries 2, 46.}} Il semble dur et difficile aux hommes d’avoir l’âme exempte de toute agitation de pensées. Et c’est assurément chose laborieuse et pénible ; car ce n’est pas seulement difficile pour ceux qui ne sont pas initiés à ce combat, qui consiste à enfermer et circonscrire dans un corps une disposition incorporelle, mais…
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Contemplation et connaissance.
{{Centuries 2, 44.}} La contemplation et la connaissance sont d’ordinaire les guides et les protecteurs d’une vie bien réglée ; c’est par là que notre âme est élevée et méprise comme choses de peu de prix les plaisirs et autres choses sensibles et agréables de la vie.
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La vigilance contre les pensées insidieuses.
{{Centuries 2, 42.}} Si notre âme ignore une diligente tempérance, elle est bien vite prise au milieu des imaginations passionnées qui se présentent à elle, quelles qu’elles soient, elle discute, acceptant des questions perfides et donnant des réponses ; alors nos pensées se trouvent mêlées aux illusions diaboliques, celles-ci augmentant toujours davantage et se multipliant,…
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Tirer profit de ce qu’on entend.
{{Centuries 2, 31.}} Le voyageur qui se met à préparer un long, difficile et pénible voyage, craignant de se tromper au retour, dispose en allant des signaux qui le guideront et lui faciliteront le retour en ses foyers. L’homme qui marche dans la tempérance fixera en son esprit ce qu’il entendra dire, l’observant avec soin…
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Examen et prévoyance.
{{Centuries 2, 22.}} Nous devons peser et examiner nos œuvres de chaque jour et de chaque heure, et autant qu’il est possible, selon qu’il en est besoin, les alléger le soir au moyen de la pénitence, si nous voulons, avec l’aide de Dieu, triompher du mal. Il faut également voir si nous accomplissons selon Dieu…
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Repousser les suggestions du démon.
{{Centuries 2, 19.}} L’art des arts et la science des sciences, c’est l’art des mauvaises pensées. En cela, la bonne méthode et l’art consistent à regarder dans le Seigneur l’image qui nous est suggérée, et d’en garder notre âme, comme nous gardons l’œil de notre corps et que grâce à lui nous voyons distinctement ce…
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La persévérance dans les ténèbres.
{{Centuries 2, 14.}} Voici ce que la philosophie dit à l’esprit : Suis cette route parmi de nombreuses tribulations, et avec un ardent désir, dans une prière humble et fréquente à Jésus-Christ, dans le silence des lèvres, celles du corps comme celles de l’esprit, dans l’abstinence du manger et du boire, et aussi de toutes…
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Les vertus capitales.
{{Centuries 2, 13.}} Si vous voulez dans le Seigneur ne pas seulement passer pour un moine bon, juste et toujours uni à Dieu, mais être tel en vérité et en action, pratiquez de toutes vos forces la vertu d’attention, qui est la garde de l’âme, la vigilance de l’esprit, la perfection de la douceur du…
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Avantages de la vigilance.
{{Centuries 2, 11.}} La pureté du cœur, c’est-à-dire la vigilance et la garde de l’âme, dont le Nouveau Testament est la marque, si nous la conservons en nous comme il faut, supprime radicalement de notre cœur toutes les passions et tous les vices, et y met à la place la joie, le bon espoir, la…
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La vigilance, condition de la vie spirituelle.
{{Centuries 2,7.}} De même qu’il est impossible de passer la vie présente sans manger ni boire, ainsi sans la garde de l’esprit et la pureté du cœur, ce qui est et ce qui s’appelle la tempérance, il est impossible à l’âme de parvenir à quoi que ce soit de spirituel et d’agréable à Dieu, ou…