Categoria: Gregório de Nazianzo
-
Gregorio de Nazianzo Natureza Humana
GREGÓRIO DE NAZIANZO — POEMA SOBRE A NATUREZA HUMANA (P.G., 37, 755-766) Ontem, abatido pela tristeza, sozinho e longe de todos, assentei-me à sombra de um bosque, meditando dentro de meu coração. Gesto desse remédio nos sofrimentos, o de me entreter silenciosamente comigo mesmo. O murmúrio da brisa, junto ao chilrear dos pássaros e ao…
-
L’ « éternel Existant »
Dieu a toujours existé, et il existera toujours ; ou, pour mieux dire, il existe toujours. En effet, « avoir été » et « être dans le futur », c’est exprimer les fragments de la durée telle que nous la connaissons, un écoulement de la nature. Mais Dieu, lui est l’ « éternel Existant »…
-
O toi l’au-delà de tout
O toi l’au-delà de tout, comment t’appeler d’un autre nom ? Quel hymne peut te chanter ? Aucun mot ne t’exprime. Quel esprit peut te saisir ? Nulle intelligence ne te conçoit. Seul, tu es ineffable ; tout ce qui se dit est sorti de toi. Seul, tu es inconnaissable ; tout ce qui se…
-
Qui t’a donné à contempler la beauté du ciel
Qui t’a donné à contempler la beauté du ciel, la course du soleil, la lune ronde, des millions d’étoiles, l’harmonie et le rythme qui émanent du monde comme d’une lyre, le retour des saisons, l’alternance des mois, le rythme de l’année, le partage du jour et de la nuit, les fruits de la terre, l’immensité…
-
Pour la fête de Pâques
Je me tiendrai à mon poste de veille, dit l’admirable prophète Habacuc. Avec lui aujourd’hui, puisque le Saint-Esprit m’en a donné le pouvoir et le don, moi aussi, observant de loin, observant avec soin, je ne laisserai rien échapper de ce qui me sera mis devant les yeux ou me sera dit. M’étant donc arrêté,…
-
Le mystère de Dieu
{{3.}} Ce n’est pas à tout le monde, sachez-le, ce n’est pas à tout le monde qu’il appartient de discuter sur Dieu; ce n’est pas quelque chose qui s’achète à bas prix et qui est le fait de ceux qui se traînent à terre. J’ajouterai: ce n’est ni toujours, ni devant n’importe qui, sur toute…
-
Le désir de la vie monastique.
{{Discours 2 ( apologétique ), n. 7.}} Rien ne me paraissait égaler le sort de celui qui a refréné ses sens, s’est affranchi de la chair et du monde, s’est recueilli en lui-même et ne touche plus aux choses de la terre que si la nécessité l’y contraint ; qui n’a de conversation qu’avec lui-même…
-
La direction des âmes.
{{2, 16.}} Assurément cela me semble être l’art des arts et la science des sciences que de diriger l’homme, cet animal si varié et si changeant. On le comprendra si l’on compare le soin des âmes avec la cure des corps, si, sachant combien la première est difficile, on examine en outre comment la seconde,…
-
Le combat intérieur.
{{Discours — 2, 91.}} Je ne parle pas encore de cette guerre intérieure qui se fait en nous-mêmes, dans nos affections, guerre où nous sommes attaqués nuit et jour, en secret ou à découvert, par notre misérable corps, par cette agitation qui, du fait de nos sens et des charmes de cette vie, nous fait…
-
Action et contemplation.
{{Discours — 4 (Ier contre Julien), 113.}} Toute la philosophie étant divisée en deux, je veux dire la contemplation et l’action, l’une plus haute et plus ardue, l’autre plus basse et plus pratique, nous les estimons toutes deux comme se complétant l’une l’autre. Nous faisons de la contemplation la compagne de la montée vers les…
-
La divinisation est la fin des vertus.
{{Discours — 4, 124.}} Où donc y a-t-il et quels sont, dites-moi, les hommes qui bénissent ceux qui les maudissent, prient pour ceux qui les outragent, la méchanceté ne les blessant pas plus que la vérité, cèdent à ceux qui les persécutent, donnent leur tunique à qui prend leur manteau, souhaitent tous les biens à…
-
La vie des moines.
{{6 (Ier sur la paix ), 2.}} Pour moi tout semblait être des foyers et des monuments de désunion entre les frères : les veilles, les jeûnes, les prières, les larmes, le cal des genoux, le battement des poitrines, les gémissements venant des profondeurs, les stations nocturnes, l’envol de l’esprit vers Dieu, les pleurs légers…
-
Action et contemplation.
{{Discours — 14 (de l’amour des pauvres), 4.}} La contemplation est chose belle, et belle aussi l’action : la première monte de la terre et s’élève vers le saint des saints, entraînant notre esprit vers ce qui lui est naturel ; la seconde reçoit le Christ, se met à son service et montre par les…
-
Les bienfaits de Dieu.
{{Discours — 14,23.}} Reconnaissez d’où vous vient que vous êtes, que vous respirez, que vous pensez, et, ce qui est le plus grand, que vous connaissez Dieu, que vous espérez le royaume des cieux, l’égalité d’honneur avec les anges, la vision de la gloire, maintenant dans un miroir et d’une manière obscure ( cf. 1…
-
L’amour des pauvres.
{{Discours — 14,40.}} Si vous voulez me croire, serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers, visitons le Christ tant que nous le pouvons, soignons le Christ, nourrissons le Christ, vêtissons le Christ, recueillons le Christ, honorons le Christ, non seulement à notre table, comme firent certains, ni par des parfums, comme Marie, ni seulement…
-
Rien de meilleur que la bonté.
{{Discours — 17 (aux habitants de Naziance), 9.}} Vous donc, homme de Dieu, n’oubliez pas de qui vous êtes l’œuvre, où vous êtes appelé, ce que vous avez reçu et ce que vous devez, de qui vous tenez la raison, la loi, les prophètes, la connaissance même de Dieu et le fait de ne pas…
-
L’amour de la contemplation.
{{Discours — 20 (sur le dogme et la constitution des évêques), 1.}} Ce qui me paraît de première importance, c’est, après avoir réfréné les sens, quitté la chair et le monde, et perdu tout contact avec les choses humaines, sauf absolue nécessité, de ne plus s’entretenir qu’avec soi-même et avec Dieu, de vivre au-dessus de…
-
La contemplation s’acquiert par l’action.
{{Discours — 20,12.}} Elevez-vous par votre manière de vivre; par la purification atteignez ce qui est pur. Vous voulez acquérir la science de Dieu et être digne de la divinité ? Gardez les commandements ; marchez suivant les préceptes ; car l’action est le moyen d’accès à la contemplation ; travaillez au bien de votre…
-
La déification.
{{Discours — 21 (à la gloire d’Athanase), 2.}} Celui qui, s’étant séparé de la terre et de ce qui est charnel par la raison et la contemplation, qu’il faille parler en cela de nuée ou de voile, a pu avoir commerce avec Dieu et s’unir à la très pure lumière, autant qu’il est donné à…
-
Les monastères.
{{Discours — 21, 19.}} (Athanase) se rend à ces saintes et divines demeures de la méditation qui sont en Egypte, et où ceux qui se séparent du monde et embrassent la solitude vivent pour Dieu, beaucoup plus que tous ceux qui sont rivés à leurs corps. Les uns mènent une vie entièrement solitaire et à…