Assurons-nous cependant que la plus austère abstinence, je veux dire la faim et la soif, ni les veilles, ou le travail assidu, ou l’application incessante à la lecture ne nous mériteront la pureté constante de la chasteté. Parmi ce continuel labeur, il faut encore apprendre de l’expérience qu’une telle intégrité est un don libéral de la grâce divine. De notre persévérance infatigable dans ces exercices quel sera donc le fruit ? D’obtenir, en affligeant notre corps, la miséricorde du Seigneur; de mériter qu’il nous délivre par un bienfait de sa main des assauts de la chair et de la tyrannie toute-puissante des vices. Mais ne nous flattons pas d’arriver par leur moyen à l’inviolable chasteté que nous souhaitons. 236 Les Conférences DEUXIÈME CONFÉRENCE DE L’ABBÉ CHEREMON CHAPITRE 4
Bien plus, c’est pour notre bien que nous nous sentons parfois détournés de nos exercices spirituels. Tandis que l’élan de notre course se trouve, malgré nous, entravé, et que nous donnons quelque relâche à la faiblesse de la chair, nous assurons, sans le vouloir, notre persévérance future. Le bienheureux Apôtre a quelque chose de semblable au sujet de cette conduite divine : «Par trois fois, dit-il, je priai le Seigneur que cet ange de Satan s’éloignât de moi; et il me répondit : Ma grâce te suffit, car c’est dans la faiblesse que ma force se montre tout entière !» (2 Co 12,8-9) et de nouveau : «Nous ne savons pas ce qu’il faut demander !» (Rm 8,26) 431 Les Conférences TROISIÈME CONFÉRENCE DE L’ABBÉ CHEREMON CHAPITRE 6
À ces exemples produits des Évangiles, nous pouvons clairement reconnaître que divers et innombrables sont les modes et insondables les voies par où Dieu procure le salut du genre humain. Les uns sont remplis de bonne volonté et dévorés d’une sainte passion : il les excite à plus d’ardeur encore; il contraint les autres malgré qu’ils en aient. Tantôt il nous aide à accomplir les bons désirs qu’il voit que nous avons formés; tantôt il nous inspire les premiers mouvements des saintes aspirations, et nous donne le commencement des bonnes oeuvres aussi bien que la persévérance. 553 Les Conférences TROISIÈME CONFÉRENCE DE L’ABBÉ CHEREMON CHAPITRE 17
Troisièmement, la vertu une fois acquise, la persévérance est encore un présent de Dieu, mais notre liberté, tout en s’y dévouant, ne se sent pas captive. 573 Les Conférences TROISIÈME CONFÉRENCE DE L’ABBÉ CHEREMON CHAPITRE 18
De la persévérance dans la profession que l’on a embrassée. 624 Les Conférences PREMIÈRE CONFÉRENCE DE L’ABBÉ NESTEROS CHAPITRE 5
Quant à l’observance des commandements principaux, il faut des résolutions très constantes, jusqu’à ne pas reculer devant la mort même, s’il est nécessaire; et c’est à leur sujet qu’il convient de dire : «J’ai juré, j’ai résolu.» Tel est en particulier notre devoir, lorsqu’il s’agit de la charité. Il faut que tout nous soit à mépris pour elle, pour qu’elle demeure immaculée dans sa tranquillité et dans sa perfection. Mêmes serments pour la pure chasteté; même conduite aussi pour ce qui est de la foi, de la sobriété, de la justice. Ces vertus doivent être gardées avec une persévérance qui jamais ne se démente. S’en éloigner, si peu que ce soit, est damnable. 1469 Les Conférences SECONDE CONFÉRENCE DE L’ABBA JOSEPH CHAPITRE 28
Mais, de la sorte, ils ne s’aperçoivent pas de l’inconstante frivolité de leur coeur, non plus qu’ils nont la force d’en refréner les divagations capricieuses. Incapables de soutenir le labeur de la componction, ils estiment intolérable la continuité même de leur silence. Ceux que les rudes travaux des champs trouvaient infatigables, sont vaincus par le loisir; et la persévérance de leur repos les lasse. 2784 Les Conférences CONFÉRENCE DE L’ABBA ABRAHAM CHAPITRE 4
Comparez donc les coutumes de votre pays avec celles du nôtre; puis, considérez séparément, de part et d’autre, le degré de vigueur morale des habitants, résultat de la persévérance dans la vertu ou le vice. Ce qui est dur et impossible à un homme de telle contrée, une habitude invétérée a pu en faire pour d’autres comme une seconde nature. Il existe des peuples, séparés par une grande diversité de climat, qui savent endurer, sans vêtements qui les protègent, l’extrême rigueur du froid ou les ardeurs brûlantes du soleil. Mais ceux qui n’ont pas l’expérience d’un ciel aussi inclément, demeurent incapables de supporter ces températures excessives, quelque robustes qu’ils soient. Votre cas n’est-il pas tout pareil ? Vous mettez, ici, la dernière énergie, physique et morale, à combattre en bien des points le naturel, si je puis dire, de votre patrie. Mais examinez si, dans vos régions, roidies dans une torpeur d’hiver, à ce qu’on dit, et comme glacées par le froid d’une excessive infidélité, vous pourrez supporter l’espèce de nudité que vous voyez chez nous. Car, pour ce pays, l’ancienneté de la vie monastique lui a rendu de quelque façon naturelle cette force dans le saint propos. Si vous découvrez en vous une constance égale et une même vertu, vous n’êtes pas obligés non plus à fuir vos parents ni vos frères. 2819 Les Conférences CONFÉRENCE DE L’ABBA ABRAHAM CHAPITRE 8
Cassiano: persévérance
- “O olho que Deus me vê é o olho que O vejo” [MEHT:126-127]
- « N’éteignez pas l’esprit »
- «Apathie» et connaissance
- A base do platonismo
- A Caridade Profanada [JBCP]
- A confusão do psíquico e do espiritual [JBCP]
- A Consciência de Existir [PNHI]
- A Criação em Deus [LSCD]
- A cura do filho lunático (Mt 17,14-21)
- A esperança cristã da imortalidade na eternidade [VPRJ]