Français
Je n’ai jamais désiré connaître quelque chose du Mystère divin. Je comprenais encore moins de quelle façon je pouvais le chercher ou le trouver. Je n’en savais pas plus que de simples laïcs. J’ai uniquement cherché le cœur de Jésus-Christ pour y trouver refuge devant la terrible colère de Dieu1 et les attaques du diable. Et j’ai prié ardemment Dieu de me donner son Esprit saint et la grâce de me bénir, de me conduire, de m’enlever ce qui pouvait m’éloigner de lui, de me rendre entièrement à lui de façon que je ne vive point suivant ma volonté, mais selon la sienne ; j’ai prié pour que lui seul me dirige et que je puisse être son enfant dans son fils Jésus-Christ. (Epistolæ Theosophicæ)
J. Ellison
For I never desired to know anything of the Divine Mystery, much less understood I the way how to seek or find it; I knew nothing of it, as it is the condition of poor lay-men in their simplicity, I sought only after the heart of Jesus Christ, that I might hide myself therein from the wrathful anger of God. and the violent assaults of the devil; and I besought the Lord earnestly for His holy spirit, and His grace, that He would be pleased to bless and guide me in Him; and take that away from me, which did turn me away from Him, and I resigned myself wholly to Him, that I might not live to my own will, but to His; and that He only might lead and direct me: to the end, that I might be His child in His Son Jesus Christ.
« Tu sais que Dieu lui-même est tout, et qu’il n’y a que trois principes ou trois engendrements qui sont la diversité de son essence ; autrement, tous les êtres ne seraient qu’un seul être, et tout serait absolument Dieu pur. Si cela était, tout ne serait qu’une agréable douceur. Mais où le mouvement, le royaume, la puissance et la souveraineté ? C’est pourquoi nous avons souvent dit que la colère est une racine de la vie, et que quand elle est sans lumière, elle n’est pas Dieu, mais feu infernal ; mais si la lumière brille dans cette racine, elle devient paradis et royaume de joie. » De Tribus Principiis, xxv, 78 ↩